«Je veux leur donner le goût de chanter en français»: Pierre Lapointe, prof à «Star Académie»
Cédric Bélanger
Le professeur de musique de Star Académie profitera de ses cours pour sensibiliser ses élèves à l’importance de chanter en français.
«Je veux leur donner le goût de chanter en français. C’est un de mes mandats», affirme Pierre Lapointe, en entrevue avec Le Journal.
• À lire aussi: «Je veux imiter mes élèves»: Véronic Dicaire, prof de chant à «Star Académie»
• À lire aussi: «Je serai la grande sœur»: Émily Bégin, prof de danse et mouvement à «Star Académie»
• À lire aussi: «Je suis un gars de party... mais aussi un travaillant»: Garou, directeur de «Star Académie»
Ils seront entre bonnes mains. Depuis son arrivée dans le décor culturel québécois, il y a 20 ans, Pierre Lapointe s’est justement démarqué par la qualité constante de ses textes.
«Ce qui est bien à Star Académie et La Voix, c’est que TVA accorde énormément d’importance au contenu francophone, et là-dedans, il y a beaucoup de place pour la chanson québécoise. C’est un bon moyen de garder notre chanson vivante, à une époque où nous sommes perdus dans un lot d’affaires», dit-il, en pensant aux enjeux de découvrabilité de nos chansons sur les grandes plateformes comme Spotify ou Apple Music.
La passion
Son défi sera d’intéresser au français des jeunes qui ont pour la plupart été élevés au son de la musique des Taylor Swift, Ed Sheeran et compagnie.
Ça n’inquiète pas Pierre Lapointe. Il croit que sa passion contagieuse pour la chanson francophone fera le boulot.
«Les gens ne le savent pas trop, mais avant même d’être chanteur, j’ai décortiqué tout, tout, tout ce qui s’est fait en chanson québécoise et française. Je connais très bien le répertoire, puis quand je parle de quelque chose qui me passionne, les gens sont inondés et absorbés par ça.»
Pierre Lapointe aura aussi comme mission de leur faire découvrir ou mieux connaître les invités des galas du dimanche.
«On l’oublie, mais Charlebois, Dufresne, pour ceux qui ont 17, 18 ou 19 ans, ça ne veut pas nécessairement dire la même chose que [pour] notre génération. Je devrai donc les sensibiliser au travail de ceux qui s’en viendront.»