Pierre Brassard rêve de travailler avec ce réalisateur
On peut voir Pierre Brassard dans la pièce «Toc Toc» au Théâtre Hector-Charland jusqu’au 17 août, puis en tournée au Québec en 2026, ainsi que dans la deuxième saison de «Inspirez expirez».
Daniel Daignault
Chaque semaine, un artiste prend le temps de répondre à notre questionnaire Si je pouvais... Cette semaine, nous avons eu la chance de nous entretenir avec le comédien Pierre Brassard.
• À lire aussi: Pierre Brassard: émerveillé par son métier
• À lire aussi: Pierre Brassard se confie sur ce qui lui a redonné le sourire après un dur adieu
De quel film aurais-tu aimé être la vedette?
Tout ce qu’a fait Harrison Ford me rejoint, alors je dirais n’importe quel personnage qu’il a incarné, que ce soit dans Le Fugitif ou Indiana Jones.
À quel spectacle aurais-tu aimé assister?
Celui d’Elton John. Je ne l’aimais pas tant, mais avec le film qui a été fait sur lui, j’ai redécouvert sa musique et je trouve que c’est une machine à succès! Il a un côté persévérant qui le rend très humain pour moi.
Quelle chanson aurais-tu aimé composer?
Maintenant je sais de Jean Gabin. J’ai découvert cette chanson quand j’étais jeune, à la radio, et je trouvais qu’elle avait une nostalgie qui me faisait peur. Mais là, elle me touche parce que je vais avoir 60 ans l’an prochain, comme il le dit si bien dans la chanson...
Quel livre aurais-tu aimé écrire?
Toute la saga Harry Potter. Pas seulement pour la richesse, mais pour rejoindre autant de monde.
Avec quelle personnalité aimerais-tu discuter durant une heure?
Robert De Niro, parce qu’en plus de sa carrière, il a certains traits qui me font penser à mon père. Il avait un autre physique, mais il avait un petit peu cette tête-là, la même froideur. Et le fait qu’il ait tourné tous ses films en se transformant, ce serait intéressant de me trouver devant lui.
Avec qui rêves-tu de travailler un jour?
Avec un réalisateur comme Guillaume Lonergan, qui a réalisé la série Empathie, des gens qui font des œuvres un peu à part. Quelqu’un qui accepterait de me faire jouer un rôle un peu plus dramatique, mais quand même amusant.
Avec quelle vedette internationale aimerais-tu avoir un rendez-vous romantique?
Je dirais sans hésiter Juliette Binoche. Je l’aime bien, je la trouve bonne et je trouve qu’elle vieillit bien. Elle a l’air sympathique et elle a un beau rire.
Quel autre talent aurais-tu aimé avoir?
Je me débrouille sommairement en cuisine, mais j’aimerais être meilleur, être moins découragé devant une recette.
Dans quel pays irais-tu vivre durant un an?
J’aimerais bien aller en Angleterre. Quand j’y suis allé la première fois, je trouvais qu’il y avait une vibe montréalaise à Londres. Je suis bien dans ce genre de capitale là.
Y a-t-il un trait de caractère ou une manie dont tu voudrais te débarrasser?
J’aimerais simplement arrêter de perdre ou d’oublier des choses. Si tu m’offres un beau crayon, c’est poche, mais je vais le perdre. C’est fou le nombre de portefeuilles que j'ai perdus puis retrouvés, même chose pour des clés. Avant de partir de chez nous, si j’ai oublié, par exemple, ma carte pour avoir accès à Radio-Canada, je fais de l’hyperventilation!
Tu gagnes 50 M$, quelles seraient tes deux premières dépenses?
D’abord, je règle toutes mes dettes, puis je pense que je m’engagerais un chauffeur pour mes déplacements. Et j’aimerais aussi amener mon frère, ma sœur, tous les enfants, dans le Sud durant deux semaines.
Quelle grande folie aimerais-tu faire un jour?
Improviser une semaine à New York sans trop me poser de questions, et en profiter entre autres pour me payer de bonnes bouffes.
Qui ramènerais-tu à la vie?
Marc Favreau. Je l’ai vu sur scène, très jeune, à Val-d’Or. J’avais eu un autographe, que j’ai perdu, évidemment... J’aimerais parler du métier, échanger avec lui.
Que dirais-tu à Pierre, l’ado de 16 ans?
Je lui dirais: ça va bien aller, tu vas être chanceux, mais prends ta place au maximum et ne change pas de trottoir quand tu vois des gens.
Si tu pouvais décider dès maintenant quel sera ton tout dernier repas, qu’y aurait-il au menu ?
Je commencerais par un Espresso Martini, que j’ai découvert il y a deux ans, puis une bonne salade croquante avec une vinaigrette maison, et un steak médium-saignant avec des frites, et des haricots pour me sentir moins coupable. Et une tartelette aux framboises pour terminer.