Pénurie d’Ozempic: un nouveau médicament arrive sur le marché
TVA Nouvelles
Un nouveau médicament qui vient d’être autorisé par Santé Canada fait son entrée sur le marché pour pallier la pénurie d’Ozempic.
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Le Mounjaro promet d’être encore plus populaire que son cousin Ozempic.
«Il va y avoir un aspect d’accessibilité. Ça prend souvent un à deux ans avant que la RAMQ considère éventuellement un remboursement. On ne connaît pas encore le prix et si on se base sur le prix aux États-Unis, ça va être un vrai problème dans un système comme le nôtre. L’Ozempic est déjà cher et le Mounjaro est très cher», explique Dr Rémi Rabasa-Lhoret, endocrinologue à l’Institut de recherches clinique de Montréal.
«Avec l’Ozempic on a un bénéfice pour les maladies cardiaques qui est démontré dans une large fraction des patients et on n’aura pas l’étude avec le Mounjaro avant la deuxième moitié de l’année prochaine», met en garde l’endocrinologue.
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Le déjà bien connu Ozempic est non seulement très populaire chez la clientèle atteinte du diabète de type 2, mais également chez les personnes désireuses de perdre un du poids en raison des effets secondaires.
Ce médicament disponible au coût de 350$ par mois est couvert par l’assurance maladie du Québec pour les personnes atteintes du diabète de type 2 seulement.
«Il y a une pénurie du format 1 mg d’Ozempic qui s’annonce. Ce n’est pas partout dans les pharmacies, mais on commence à avoir de la difficulté à s’approvisionner et on prévoit que ça va être difficile jusqu’à la fin octobre à peu près. Ce qu’on va faire lorsqu’il va en manquer, c’est de donner deux stylos par mois au lieu d’un stylo», ce qui coûtera également deux fois plus cher mensuellement, indique Benoît Morin, président de l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires.
Les médecins appellent à la bienveillance des patients quant au stockage de médicaments à la maison; ils ne recommandent pas de faire ses réserves, ce qui pourrait contribuer à exacerber le problème.