Pascal Vincent : «C’est chez nous ici»

Agence QMI
Le nom de Pascal Vincent fait jaser à travers la Ligue nationale de hockey (LNH), mais l’entraîneur-chef du Rocket a réitéré que sa place était à Laval, où il a accompli un rêve cette saison.
Le Québécois a goûté brièvement au circuit Bettman en tant qu’instructeur-chef en 2023-2024 quand il a dirigé les Blue Jackets de Columbus. Il s’est retrouvé à ce poste un peu par surprise, à la suite du congédiement de Mike Babcock, et l’aventure n’a duré qu’un an.
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Oui, l’objectif reste toujours de retourner dans la meilleure ligue au monde, mais ça prendra la bonne offre par la bonne équipe, a-t-il indiqué jeudi matin durant le bilan de saison du club-école du Canadien de Montréal.
«Ce qui va se passer dans le futur? Je ne sais pas, a avoué Vincent. Aujourd’hui, je suis ici. Ça tourne vite dans le monde du hockey. [...] Retourner dans la Ligue nationale, je ne me le suis jamais caché – c’est la meilleure ligue au monde avec les meilleurs joueurs et les meilleurs entraîneurs – c’est l’objectif personnel. Mais je l’ai vécu, donc d’y retourner, est-ce que c’est vraiment ce que je veux?»
«Je suis un entraîneur-chef, c’est ce que j’ai compris, a-t-il poursuivi. Je pourrais aussi bien être un assistant. Tout dépendrait de l’organisation, de ses objectifs, des gens avec qui je travaillerais. Est-ce que j’apprendrais des choses? Est-ce que je serais excité par leur projet?»
Pascal Vincent, dont le mentor a été Paul Maurice, n’a pas lui-même amorcé de pourparlers pour retourner dans la LNH. Avec le championnat de la saison régulière remporté par le Rocket, son nom reviendra encore dans les conversations au cours des prochaines semaines.
Une fierté et un privilège
Ayant grandi en tant qu’amateur du CH, l’homme de 53 ans se pince un peu chaque jour de faire partie de l’organisation. Le Lavallois n’a pas été aussi proche de sa famille depuis longtemps et il y a pris goût.
«C’est chez nous ici. Mes parents sont proches, je peux les aider s’ils ont besoin d’aide. Un samedi ou un dimanche matin, je peux aller déjeuner avec eux. Il n’y a pas de valeur à ça», a reconnu celui qui est passé par Winnipeg et Columbus au cours de la dernière décennie.
Après les parcours excitants du Canadien et du Rocket, Vincent en redemande. Pour vivre le genre d’émotions qu’il a vécues cette année, il n’a pas nécessairement besoin d’être dans la LNH.
«J’assistais aux matchs du Canadien en séries, et l’engouement autour de l’équipe... On l’a vécu quand on était plus jeune avec Guy Lafleur. [...] De faire partie du Rocket de Laval, c’est au-delà de [la différence] entre la Ligue nationale et la Ligue américaine», a-t-il assuré.
Il ne reste qu’un poste d’entraîneur-chef à pourvoir dans la LNH, celui des Bruins de Boston. Des candidats sérieux comme Marco Sturm et Mitch Love sont toutefois dans la course, et l’un des deux décrochera sans doute cet emploi.
Si l’objectif est effectivement de redevenir entraîneur à ce niveau, Pascal Vincent devra peut-être attendre à l’an prochain.