Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Pascal Vincent: «Ça va être compliqué de jouer contre nous»

L’échec avant soutenu et le jeu rugueux du Rocket dérangent l’adversaire

Partager
Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2025-05-15T19:24:47Z
Partager

ROCHESTER, NY | Le Rocket et les Americans sont deux équipes qui se ressemblent à plusieurs égards, mais il y a quand même une différence importante.

• À lire aussi: La transformation de Joshua Roy

• À lire aussi: Devon Levi est comme une rock star à Rochester: «C’est un peu fou»

Les deux formations sont talentueuses offensivement et sont rapides. Mais le Rocket a quelque chose qui le démarque, un style de jeu axé sur le contact physique.

«Quand tu regardes la composition des deux équipes, on n’est pas une équipe qui est nécessairement plus physique», fait remarquer Pascal Vincent.

Certes, mais le Rocket aime brasser l’adversaire et c’est surtout une question d’attitude.

«C’est exactement ça, nos joueurs ont acheté cette façon de jouer lorsqu’on n’a pas la rondelle, explique Vincent. Ça va être compliqué de jouer contre nous, puis c’est possible que tu payes le prix. Tout le monde le fait.»

Grâce à «Condo»

On pourrait penser que cette façon de jouer découle de Vincent, mais il est loin d’être le seul qui mérite des fleurs. L’entraîneur-chef accorde une large partie du mérite à Lucas Condotta.

«Ça part de notre capitaine, il est absolument incroyable. Il amène tout le monde à jouer d’une certaine façon, on établit des standards puis c’est contagieux, je dirais qu’on n’est pas une équipe plus physique dans la composition, mais en tant qu’équipe, c’est notre façon de penser.»

Ça revient à dire que le Rocket n’est pas nécessairement gros physiquement, mais que ses joueurs jouent gros, ce qui est devient intimidant pour l’adversaire.

Et la recette comprend une forte dose d’échec avant bien musclé qui crée encore plus d’inconfort pour les joueurs adverses qui finissent par s’user à la tâche.

On verra si cette méthode sera fructueuse contre les Americans, mais la première partie a été encourageante à cet égard.

Publicité
Publicité