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Culture

Pascal Morrissette espère que «Salut Bonjour» montrera un autre côté de sa personnalité

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Alicia Bélanger-Bolduc

2025-10-16T10:00:00Z
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Apprécié du public depuis de nombreuses années, Pascal Morrissette élargit sa présence médiatique en prenant les commandes de la populaire émission Bloopers et en assumant le rôle de chroniqueur web à Salut Bonjour week-end. Souvent catalogué comme comique, il s'oriente désormais vers une animation plus posée qui pourrait transformer sa trajectoire professionnelle. Père impliqué dans sa vie familiale, il maintient néanmoins une ambiance où folie et rires sont au rendez-vous.

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Tu as débuté l’animation de l’émission Bloopers en remplacement d’Anouk Meunier. Comment se sont déroulés les tournages de ce projet assez parfait pour toi?

Je suis fan de ce type de vidéos depuis ma tendre enfance. Je regarde encore ceux de La petite vie et du Cœur a ses raisons: ils vont me faire rire jusqu’à la fin des temps. Je n’ai pris qu’une demi-seconde pour accepter le contrat! C’était un honneur d’être à la barre de cette émission. Quand je recevais les bloopers à la maison et, que je les écoutais, rapidement, je riais aux éclats. J’aime faire des voix et être dans la créativité sans cesse. Je crois que j’étais un peu plus tannant qu’Anouk.

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Rien ne t’arrête puisque tu es également le nouveau chroniqueur web de Salut Bonjour week-end! C’est une décision importante; as-tu pris le temps de bien y réfléchir avant d’accepter?

J’ai eu plusieurs discussions avec ma conjointe, Julie (Ringuette), pour établir une nouvelle routine. C’est toute une institution, Salut Bonjour, et c’est une belle façon de gagner en crédibilité comme animateur. J’ai souvent été le fanfaron et j’ai fait beaucoup d’émissions jeunesse. Ça me fait plaisir, mais j’ai aussi envie d’aller ailleurs. J’ai animé un grand plateau qui s’appelait Animania. Ça a duré un an et ça n’a pas du tout fonctionné. Je pensais que ça allait être la fin de ma carrière. Je suis heureux qu’il m’ait fait confiance pour ce poste. Richard Turcotte est un leader incroyable et c’est une équipe formidable avec qui je collabore chaque semaine.

Karine Levesque / TVA Publications
Karine Levesque / TVA Publications

Avec la route Montréal-Québec et les réveils au petit matin, comment va l’énergie pour le moment?

Je suis debout à 4 h, mais je me prépare rapidement: douche et café, et en 10 minutes je suis prêt à partir. C’est plutôt de revenir à la vie de famille le dimanche qui est plus compliqué. Je veux profiter au maximum de mes filles, mais à 19 h, j’ai déjà les yeux lourds. J’ai hâte de voir comment ça va évoluer, mais je crois que l’hiver sera encore plus difficile, quand il fera froid et très sombre. Pour le moment, je trouve ça grisant d’être en direct. La réaction est bonne, les gens n’ont que des beaux commentaires à l’épicerie! Je suis quelqu’un de positif, et de savoir que j’apporte de la bonne humeur à mes collègues et au public, c’est déjà mission accomplie!

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Avec Bloopers et cette chronique web, on voit un lien avec les nouvelles technologies. As-tu toujours eu un intérêt pour ce sujet?

Je leur avais précisé que, contrairement à Mathieu Roy, qui anime la chronique en semaine et qui possède une expertise technique, je n’étais pas un geek. Ils recherchaient simplement quelqu’un de créatif qui utiliserait internet à sa façon. Je fréquente les réseaux sociaux depuis une quinzaine d’années. C’est un univers que j’adore et que je consulte quotidiennement. Je partage même cette passion avec ma fille aînée, avec qui j’aime créer des vidéos amusantes.

Karine Levesque / TVA Publications
Karine Levesque / TVA Publications

Tu l’as abordé, mais c’est donc une ambition pour toi d’aller vers une animation plus posée et ancrée?

J’ai besoin de crédibilité pour qu’on me fasse confiance sur un plus gros plateau, même si je vais toujours avoir ma folie. Avec cette chronique, je sens que les producteurs, décideurs et diffuseurs vont penser qu’on peut compter sur moi pour de tels projets. Je veux juste apporter mon clown un peu plus loin et qu’on voie que je suis capable d’être à l’écoute, sensible et pertinent. Dans le fond, je fais la même affaire, mais je porte un veston en le faisant! (rires)

Comment a été la rentrée scolaire de tes deux filles?

Eva, ma plus jeune, a commencé la prématernelle à quatre ans, sa première rentrée! Sam est en deuxième année. Tout va bien, sauf qu’elles sont dans des écoles différentes, car la maternelle quatre ans n’existe pas à l’école de Sam. Eva fréquente un établissement privé où elle apprend aussi l’anglais et porte un uniforme qui la rend très mignonne. Elle se fait déjà des amis, on est fiers. Gérer deux écoles reste un défi familial. Avec Julie qui partage mon métier aux horaires atypiques, les grands-mères sont indispensables! On vit au jour le jour, sans savoir qui conduira les filles la semaine prochaine. Pour l’instant, aucune absence, alors on continue! Je vois mes filles évoluer, surtout Sam, qui lit bien et s’y intéresse. Les parents ont un rôle important à jouer au niveau du développement de leurs enfants, et je suis fier de notre travail parental.

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Bruno Petrozza / TVA Publications
Bruno Petrozza / TVA Publications

Les filles ne retiennent pas du voisin non plus! Ressemblent-elles de plus en plus à Julie et toi?

On est tout le temps en train d’inventer des danses. On est brûlés, mais on a du plaisir! Ma fille Sam aime beaucoup faire des vidéos niaiseuses avec moi; on rigole beaucoup. Pour le moment, ça intéresse moins Eva. Elles ne sont pas que des clowns: elles sont à leur affaire à l’école. Elles ont une petite gêne avec les gens qu’elles connaissent moins. Les parents nous parlent déjà pas mal de Sam, et moi j’adore ça. L’originalité, c’est un des aspects que j’aime le plus et que je veux leur transmettre.

Ça ressemble à quoi, la vie familiale des Morrissette-Ringuette?

On est pratiquement toujours dans le jeu, dans les blagues et les déguisements. Hier soir, on était assis dans le salon et les filles allaient se déguiser. Elles sonnaient à la porte, puis elles étaient un personnage différent. Je fais aussi de l’impro dans le bain avec mes enfants. On aime beaucoup inventer des histoires et jouer de la musique. On a un petit clavier dans le salon où on crée des mélodies et on se met à danser. Je travaille beaucoup le laisser-aller, pour ne pas avoir peur d’avoir l’air d’un fou. Je ne veux pas que mes filles craignent d’être qui elles désirent.

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Comment aimes-tu être le père de deux filles?

J’adore ça! Elles sont démonstratives, colleuses et à l’écoute. Elles sont avec moi jour et nuit; ma plus jeune vient nous rejoindre tous les matins dans le lit. On dort mal, mais on est toujours collés. Ça fait bien mon affaire d’avoir autant d’affection!

Karine Levesque / TVA Publications
Karine Levesque / TVA Publications

Julie et toi avez passé l’été à la radio ensemble, comme ça s’est déroulé?

Un vrai rêve! On avait peur, car on avait fait de la radio lors d’une semaine de relâche avant et on s’était chicanés deux jours sur quatre. On était allés dans l’authenticité, mais peut-être un peu trop, parce qu’on s’est dit qu’on n’avait rien à cacher. Cette fois-ci, on s’est gardé une petite gêne. On était avec Chloé Deblois, qui était parfois entre les deux, une sorte de médiatrice. La chimie du trio a vraiment opéré. C’est le plus bel été que j’ai passé et le plus beau contrat de radio que j’ai eu de ma vie. On a eu un très beau lien avec Rythme FM. Il risque d’y avoir d’autres mandats... À suivre!

Pourquoi avoir retenté votre chance après un premier contrat qui n’avait pas bien fonctionné?

Pour être bien honnête, l’aspect financier a eu un gros impact. On a investi dans des condos pour nos mamans et les choses se sont mises à aller un peu moins vite pour nous ces derniers temps. J’avais adoré faire de la radio à WKND, donc on a décidé de se donner une autre chance. On a pris le temps de se parler et de regarder les erreurs qu’on ne voulait pas répéter. On souhaitait éviter de prendre les choses de façon personnelle, assumer notre identité et parler de nous-mêmes, sans impliquer les gens qui nous entourent.

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Dominic Gouin / TVA Publications
Dominic Gouin / TVA Publications

Ça fera bientôt 20 ans que vous êtes ensemble. Tu sembles réellement avoir trouvé ton âme sœur!

On est vraiment fusionnels, même à la maison. On n’est plus les mêmes personnes que lorsqu’on s’est rencontrés, mais je la croiserais demain pour la première fois et elle serait encore de mon goût. On se trouve encore attirants après 20 ans, et c’est ce qui a aidé à ce qu’on soit toujours ensemble, selon moi. Je ne sais pas comment on célébrera cette étape importante. J’ai une petite idée en tête, mais on est tellement occupés que je dois prendre le temps de le planifier.

Y a-t-il d’autres projets qui s’en viennent pour toi?

Je vais participer à une émission de variétés prochainement et on y découvrira une nouvelle facette de ma personnalité. Je ne peux pas dire c’est quoi encore, mais disons que j’ai quand même le rythme dans le sang et que je suis capable de pousser la note. Je crois que je vais en surprendre plus d’un. Je ne boude pas mon talent et j’aimerais même faire partie d’une comédie musicale un jour. Sinon, je risque de retourner à la radio bientôt et je continue mon balado Oh! Le mini quizz, qui plaît bien aux familles.

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