P.K. Subban n’a jamais voulu quitter Montréal

Agence QMI
Le flamboyant ex-défenseur P.K. Subban n’a «jamais voulu jouer ailleurs qu’à Montréal», a-t-il révélé dans un balado.
• À lire aussi: P.K. Subban rentre au bercail le 12 janvier prochain
• À lire aussi: Canadien: vivement le retour à la maison
À quelques jours de l’hommage qui lui sera réservé avant le duel entre le Canadien et les Predators de Nashville au Centre Bell, le 12 janvier, l’analyste du réseau ESPN a fait un passage remarqué au balado The Pivot Podcast, la semaine dernière.
«Mon séjour à Montréal a été constitué des plus beaux et tumultueux moments de ma carrière, sans aucun doute, a estimé l’ancien numéro 76. Je ne crois pas que le hockey et sa culture étaient vraiment prêts pour le genre d’athlète que j’étais.»
Après avoir mis la main sur le trophée Norris, remis au meilleur défenseur du circuit Bettman, en 2013, Subban a entrepris des négociations contractuelles pour le moins houleuses avec le directeur général Marc Bergevin. Les deux parties, loin d’être au diapason, se sont même rendues en arbitrage avant que Subban ne paraphe un contrat de neuf ans et 72 M$ en 2014.
«Ça n’aurait pas dû être aussi compliqué, a lancé l’homme de 33 ans. J’ai grandi en tant que partisan du Tricolore à Toronto. Je n’ai jamais voulu jouer ailleurs dans ma carrière.
«S’ils étaient venus me voir après que j’ai remporté le trophée Norris et m’avaient dit: “Tu as excellé, tu as accompli ce que tu as dit que tu allais faire et nous voulons que tu fasses partie du Canadien pour le reste de ta carrière”, j’aurais accepté un salaire annuel de 7 M$.»
Doit-on le rappeler, le CH a plutôt échangé son défenseur étoile en retour du futur capitaine Shea Weber, en 2016. Une transaction qui laisse encore un goût amer dans la bouche de celui qui a ensuite porté les couleurs des Devils du New Jersey.
«La tradition, à Montréal, est d’échanger tous les joueurs vedettes dont le nom devient plus important que l’équipe, a-t-il conclu. Ce qui m’est arrivé est cohérent avec le reste de l’histoire.»