«On va arrêter ça»: Andrée Laforest promet de freiner la dette de Saguenay au lancement de sa campagne

L'ancienne ministre provinciale Andrée Laforest a lancé sa campagne, jeudi matin, en tant que candidate à la mairie de Saguenay.

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Elle a surtout attaqué le bilan financier de l’administration sortante en se disant préoccupée par la dette de la Ville.

«Une dette de 450 M$ à 710 M$ en quatre ans? a-t-elle dit. La Ville de Saguenay est l’une des plus endettées du Québec. On va arrêter ça.»

Le premier des cinq axes de son programme concerne les finances publiques de Saguenay. Pour les assainir, Mme Laforest s'engage à réduire les dépenses municipales et à nommer un expert pour accompagner les membres du comité des finances de la Ville.

«Les chiffres doivent être précis et sans ambiguïté. On doit savoir ce qui se passe avec les coffres de la municipalité», a souligné la candidate à la mairie.

Elle propose également d'étaler sur trois ans le paiement des droits de mutation, soit la taxe de bienvenue. Elle veut replacer Saguenay au palmarès des principales villes de la province.

«Comme ministre, on voyait dégringoler la Ville de Saguenay. Sixième, septième, huitième. Et là, on est près de basculer sur la neuvième ville au Québec. C’est le temps de se prendre en main», a-t-elle déclaré.

L'ex-ministre propose de réduire le salaire de la mairesse de 10%, sans toucher au traitement des autres élus.

«Les salaires des conseillers, élus, mairesse ou maire, c’est toujours un sujet sensible», a-t-elle lancé.

Andrée Laforest veut maintenir sous l'indice des prix à la consommation (IPC) les hausses de taxes et elle laisse planer la possibilité d'un gel en obtenant l'aide d'Ottawa et Québec à partir des programmes existants.

«Ça fait sept ans que je vois où on devrait faire des demandes et où on devrait investir. La Ville de Saguenay n'a pas tiré son épingle du jeu et on va aller chercher ces montants-là avec des subventions», a-t-elle précisé.

Entourée de sa famille, Mme Laforest a insisté à plusieurs reprises sur ses racines dans les trois arrondissements.

Ses adversaires, dont Luc Boivin, ont d’ailleurs commencé à lui rappeler son mandat dans un gouvernement caquiste impopulaire.

«Je suis sortie de là la tête très haute. Je n'ai pas claqué la porte. Et je suis fière de ce qui a été fait», a-t-elle répliqué.

Andrée Laforest n'a jamais prononcé le nom de Julie Dufour durant cette première annonce. Elle a parlé du bilan de Saguenay.

Voyez le reportage complet dans la vidéo ci-dessus.