«On est devenus plus nerveux»: Vincent Desharnais, à propos de la poussée tardive des Canucks

Jonathan Bernier
VANCOUVER | Les Oilers sont parvenus à éliminer les Canucks, mais ça ne les a pas empêchés d’avoir chaud. D’abord parce qu’ils ont dû remporter les deux derniers matchs de cette série. Puis parce qu’ils ont senti les Canucks leur souffler dans le cou pendant près de 10 longues minutes en fin de rencontre.
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«On savait qu’ils allaient pousser. C’est normal, ils se battaient pour leur survie, a indiqué Vincent Desharnais. À partir de leur deuxième but, on est devenu plus nerveux. Tu voyais que les gars tenaient leur bâton un peu plus serré.»
En fait, la soupe commençait à devenir tellement chaude qu’il a fallu que Kris Knoblauch appelle un temps d’arrêt, après le deuxième but des locaux, pour faire baisser la pression.

«Ça nous a tous calmés, a reconnu le défenseur des Oilers. Peu de temps après, on a eu une grosse présence de [Warren] Foegele, qui a gardé la rondelle profondément dans leur territoire pendant au moins 30 secondes.»
«Ça aussi, ça a calmé tout le monde, a-t-il poursuivi. En voyant ça, on s’est dit qu’on allait être corrects. D’ailleurs, ils n’ont pas eu beaucoup de chances au cours des deux ou trois dernières minutes.»
Encore les unités spéciales
Comme lors du quatrième match, les Oilers ont résisté. Mais à un certain moment, on se demandait s’ils n’allaient pas se faire jouer le même tour que lors des première et cinquième rencontres, qu’ils ont finalement échappées après avoir mené.
«Il ne faut pas s’asseoir sur notre avance, mais il faut donner crédit à l’autre équipe également. On ne pourra pas toujours être en zone offensive et garder possession de la rondelle, a souligné le Lavallois. On a fait du bon travail au cours des deux derniers matchs pour poursuivre l’attaque. Et la défense a été très solide pas mal toute la série. On a donné plus de 20 tirs dans deux matchs [trois, en fait].»
Et comme ce fut souvent le cas dans cette série, ce sont les unités spéciales des Oilers qui ont changé la donne. En plus d’être parfaits en désavantage numérique dans un quatrième match de suite, incluant une double mineure au cours de laquelle ils n’ont accordé aucun tir au but, les Albertains ont inscrit le but gagnant en supériorité numérique.
Un moment parfait pour débloquer après avoir été blanchis pendant deux matchs consécutifs.
«Ce soir, nos deux unités ont été très solides. Tuer la punition de quatre minutes en fin de première période a été crucial. On est demeurés calmes. [Stuart] Skinner est demeuré calme également. On voyait qu’il ne paniquait pas, a raconté Desharnais. On est en train de bâtir quelque chose de solide.»
Cette solidité, c’est maintenant devant les Stars de Dallas que Desharnais et ses coéquipiers la mettront à l’épreuve. À l’exception du match du 3 avril, une défaite de 5 à 0 des Oilers, les confrontations entre les deux équipes se sont terminées par un seul but. Une victoire de chaque côté.