«Un zoo pas comme les autres»: On découvre les animaux à fort caractère du zoo
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Alicia Bélanger-Bolduc
Une querelle entre les résidents de la savane entraîne le déplacement des zèbres, pendant que l’on apprend à mieux connaître un oiseau de proie souvent mal aimé, mais pourtant très intelligent: l’urubu.
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La journée débute sous les cris affamés des bébés ratons en quarantaine. Trop jeunes pour être relâchés avant l’hiver, ils devront passer la saison froide au chaud, au sein du centre de réhabilitation. Pour le moment, ils sont nourris deux fois par jour et nettoyés avec une serviette humide, un geste qui imite la langue de leur mère et les apaise.


Comme chez les humains, certains individus ont un fort caractère, ce qui peut créer des tensions. C’est justement le cas du plus jeune zèbre, qui tente de s’imposer comme le roi de l’enclos de la savane. Ce comportement affecte les autres espèces: les gnous sont constamment sur leurs gardes et les puissants watusis ont même été intimidés l’année dernière, malgré leurs impressionnantes cornes. Derrière ses jolies rayures, le zèbre cache un coup de patte redoutable dont il faut se méfier. Pour le moment, les zèbres passeront le reste de l’été dans un enclos fermé, avant une tentative de réintégration en douceur dans l'enclos fermé hivernal.

Un autre pensionnaire rejoint le zoo: un jeune renard retrouvé dans un camion de bois, à des centaines de kilomètres de son habitat naturel. Faute d'avoir obtenu une autorisation pour le relâcher, il restera au zoo. Il est d’abord isolé dans une cage pour la nuit, le temps de l’habituer à ses congénères et à son nouvel environnement. Heureusement, la cohabitation semble bien débuter... à l’inverse de celle des zèbres!

Pendant ce temps, Alice met à l’essai un enrichissement découvert lors d’un voyage au Wyoming avec Lloyd. Les oiseaux de proie sont peu nombreux au zoo, mais ils ont des besoins particuliers en raison de leur grande intelligence. Elle tente donc une stimulation en cachant des cubes de bœuf sous des balles de plastique, une manière de les inciter à fouiller. Succès immédiat: les oiseaux réagissent rapidement, ce qui est plutôt rare avec ce type d’enrichissement.


Nourrir les animaux fait bien sûr partie des tâches quotidiennes, mais certains enclos exigent plus de doigté. C’est le cas de celui des phalangers, qui sont de nature très méfiante. L’enclos étant petit, seuls les employés expérimentés comme Madeleine peuvent y accéder facilement. Elle en profite pour nous faire part de ses connaissances sur ces animaux souvent jugés capricieux, mais qui se révèlent aussi fascinants que sensibles.