«Nous devons gagner les JO», lance le DG des États-Unis

Les États-Unis n’ont pas gagné l’or olympique au hockey masculin depuis le miracle de Lake Placid en 1980, et le directeur général de l’équipe nationale, Bill Guerin, veut que ça change en 2026, aux Jeux d’hiver de Milan/Cortina.

«Nous devons gagner. On n’a pas gagné un [tournoi international d’envergure] depuis 1996», a dit Guerin, tel que cité par le site web NHL.com, en faisant référence au sacre des États-Unis à la Coupe du monde de 1996, la dernière victoire américaine dans une compétition qui opposait les meilleurs au monde.

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Les États-Unis ont récemment plié l’échine en finale de la Confrontation des 4 nations, en prolongation, contre le Canada. Guerin était l’architecte de cette équipe.

On sait d’emblée que Jack Eichel, Auston Matthews, Brady et Matthew Tkachuk, Charlie McAvoy ainsi que Quinn Hughes seront de retour dans la formation américaine.

Guerin admet qu’encore une fois, le processus de sélection sera ardu avec un bassin de talents bien garni au pays de l’Oncle Sam. Aux 4 nations, Cole Caufield, Tage Thompson, Jason Robertson et Clayton Keller ont notamment été boudés.

«On a écarté de bons joueurs et il faudra faire la même chose aux Olympiques, a concédé le DG. On va prendre les gars qui nous donnent les meilleures chances de gagner. Ce ne sont pas toujours les points qui comptent. C’est une question de rôle aussi. C’est dur.»

Des propos qui ne donnent pas l’impression que Guerin va changer considérablement la formule.

«Tu te sens mal pour les gars qui ne sont pas retenus, car ils le méritent probablement. Les choses sont ce qu’elles sont. J’ai détesté faire ces appels à ces joueurs qui connaissaient une excellente saison.»

D’après les informations qui ont filtré, d’ailleurs, le défenseur des Canadiens de Montréal Lane Hutson ne prendra pas part au camp d’orientation des États-Unis en prévision des Jeux olympiques. Il sera intéressant de voir si Caufield, lui, recevra une telle invitation, la liste américaine n’ayant pas été rendue publique au moment d’écrire ces lignes.