Toutes les stations de métro de Montréal rebaptisées en l’honneur de femmes importantes

Agence QMI
Après New York, Londres et Barcelone, Montréal a désormais une carte interactive de ses 68 stations du métro rebaptisées en l’honneur de femmes ou de duo de femmes qui ont marqué l’histoire de la métropole. La carte est dévoilée à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
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L’initiative revient à la chercheuse et autrice Chantal Ringuet, en cocréation avec l’Université de Montréal. Réalisée en partenariat avec la Société de transport de Montréal (STM), la carte vise à transformer l’imaginaire du public sur la ville dans une perspective féministe et inclusive.
S’inscrivant dans la continuité de la démarche de 2016 «New York: City Of Women», la carte interactive, qui fait dialoguer le passé, le présent et le futur, permet de révéler des volets cachés et captivants de l’histoire de Montréal, selon l’Université de Montréal.
De Gabrielle Roy à Irma LeVasseur en passant par Yvonne Maisonneuve ou Lhasa de Sela et Alanis Obomsawin, le projet Montréal, ville de femmes met en lumière 73 figures qui ont forgé l’identité montréalaise.
«Montréal, ville de femmes est pour moi une façon originale de reconnaître la vision de certaines femmes remarquables qui ont façonné la ville tout en participant à son ouverture sur le monde», a expliqué l’idéatrice du projet dans un communiqué, vendredi.
Elle souligne que les femmes sont largement oubliées de la toponymie urbaine.
«Ce projet s’inscrit pleinement dans la mission de diffusion des connaissances et de promotion du bien commun de l’Université de Montréal», a souligné Jean-François Gaudreault-DesBiens, vice-recteur à la planification et à la communication stratégiques.
Montréal devient ainsi la quatrième ville au monde — et la première francophone — à posséder une telle carte alternative.
«Il s’agissait aussi de dépasser l’idée d’une liste et de prolonger le parcours unique de chacune de ces femmes, par le biais du métro, jusqu’à toutes les Montréalaises et tous les Montréalais», ajoute Chantal Ringuet.