Mobilisation des élèves contre l’interdiction du cellulaire à l’école : «Au secondaire, tu obéis aux règles»

Les jeunes qui se sont mobilisés vendredi pour protester contre l’interdiction du téléphone cellulaire à l’école dès la prochaine rentrée font fausse route, estime le chroniqueur Philippe Léger .

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«C'est sûr qu'il y a quelque chose de charmant là-dedans. Il y a quelque chose d'assez drôle – on peut même dire cute – là-dedans. Cela étant dit, quand moi je vois les jeunes manifester pour avoir les téléphones dans les écoles, je me dis que ça prouve un peu la nécessité de bannir les téléphones», a-t-il affirmé sur les ondes de LCN.

Pour ce dernier, ce «mouvement de grève» qui a incité plusieurs adolescents à ne pas aller en classe pour dénoncer la mesure du gouvernement Legault montre l’importance de restaurer la notion d’autorité à l’école.

«À l'école secondaire ou primaire, tu obéis aux règles, tu obéis à l'autorité. Quand tu es au cégep, quand tu es à l'université, c'est autre chose. Tu deviens un étudiant, tu peux contester les règles, mais au secondaire, il y a un principe même que tu obéis aux règles», soutient le chroniqueur.

Philippe Léger demeure d’ailleurs convaincu que la preuve est faite: l’utilisation du cellulaire a des répercussions importantes chez les jeunes.

«Les téléphones sont arrivés il y a 10-15 ans dans les écoles, puis on voit de plus en plus que les données sont assez claires et assez unanimes que ça mine la concentration, ça nuit à l'apprentissage», mentionne-t-il, ajoutant que le téléphone nuit aux contacts sociaux.

«Je suis persuadé que dans un an, si tu leur demandes à tous ces élèves-là, ils vont dire que c'était peut-être une bonne chose de bannir les téléphones cellulaires dans les écoles», clame-t-il.

Pour voir la chronique complète, visionnez la vidéo ci-haut.