Michel Bergeron s’emporte contre le CH
Agence QMI
Le Canadien a certes savouré la victoire jeudi, mais sa performance est loin d’avoir épaté l’ancien entraîneur de la Ligue nationale Michel Bergeron, qui a déploré quelques défauts constatés durant le match face aux Sharks de San Jose.
• À lire aussi: Date limite des transactions : cinq équipes vendeuses et cinq acheteuses
• À lire aussi: Hutson dans la même conversation que Lidstrom
• À lire aussi: Le CH a eu chaud face à la pire équipe de la LNH
Le Tricolore a eu besoin de tout son petit change pour venir à bout de la pire formation du circuit Bettman. Un gain de 4 à 3 en prolongation a permis aux hommes de l’instructeur-chef Martin St-Louis de prolonger à trois leur séquence de triomphes, mais il faudra qu’ils cessent d’éprouver des ennuis contre l’opposition faible. Trop souvent, le CH a peiné face à des rivaux de bas de classement et Bergeron a bien noté la fâcheuse tendance.
«À domicile, quand on jouait contre une équipe nettement inférieure à la nôtre, j’essayais de l’abattre en première période. Le Canadien ne sort comme un enragé. On suit le rythme de l’autre club, on joue à quatre trios et on essaie de matcher les lignes au lieu d’y aller...», a affirmé le Tigre sur les ondes de LCN vendredi matin, en faisant le lien avec l’époque où il dirigeait.
«À Montréal, le Canadien ne profite pas de l’ambiance et de l’engouement des amateurs. Il ne profite pas de grand-chose. À vrai dire, il ne se prépare pas aux séries éliminatoires, a-t-il enchaîné de manière plus incisive. On fera une autre vente de garage. C’est le Canadien de Montréal : si on rate les séries, ce sera la quatrième année de suite et la troisième pour la nouvelle direction. Tout le monde trouve ça correct et merveilleux. On suit le processus et on embarque les gens. [...]»
À VOIR EN VIDÉO PRINCIPALE.
Bref, Bergeron est loin d’être impressionné par ce qu’il voit du CH globalement. D’après lui, il faut cesser de se contenter de demi-mesures et viser plus haut.
«Moi, ça m’énerve! À ce moment-là, je n’ai plus envie de parler de hockey», a-t-il dit en poursuivant ses reproches à l’égard du CH, qu’il juge trop opaque dans ses communications notamment en ce qui a trait au «processus».