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L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

Meurtre résolu de Catherine Daviau: «Savoir que ce n’était pas quelqu’un de son entourage, c’est vraiment un soulagement»

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Photo portrait de Thierry Bastien

Thierry Bastien

2025-09-18T12:13:00Z
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L’annonce de la résolution du meurtre de Catherine Daviau et de l’identité du meurtrier par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), mercredi, a soulagé sa meilleure amie, 17 ans après le tragique événement. 

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En raison de l’absence de trace d’effraction, Véronique Danis a toujours pensé que c’était quelqu’un qui la connaissait bien qui l’avait tuée.

«Les policiers étaient sur cette piste-là parce que la porte était verrouillée, donc, ça donnait l'impression qu'elle avait ouvert la porte. Ça mettait toujours une espèce d'ombre sur son entourage ou ses connaissances. Donc là, savoir que ce n’était pas quelqu’un de son entourage, c’est vraiment un soulagement. C'est une bonne chose que ça soit derrière nous», mentionne-t-elle.

L’annonce du nom du meurtrier, Jacques Bolduc, un récidiviste violent qui était en libération conditionnelle a étonné Véronique Danis. L’homme est décédé en prison il y a 4 ans.

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• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission de Mario Dumont, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

« Sur le coup, j'ai été choquée. C'est sûr qu'on se dit toujours, "S'il n’avait pas été remis en liberté, elle serait encore là aujourd'hui", explique-t-elle.

Malgré les années qui passaient, la meilleure amie de Catherine Daviau est toujours restée optimiste que l’enquête aboutisse puisque le SPVM continuait à donner des nouvelles aux proches.

«Je n’ai jamais perdu espoir parce que régulièrement les policiers nous disaient: "On a une nouvelle technologie, on peut émettre un portrait-robot, on peut remonter jusqu'au deuxième cousin, on peut faire des rapprochements d'ADN"», dit-elle au micro de Mario Dumont à QUB radio et télé, diffusé au 99,5 FM à Montréal.

Catherine Daviau fut retrouvée nue, ligotée sur son lit le 11 décembre 2008 à Montréal et son corps portait des marques de violence.

Les enquêteurs du SPVM ont été en mesure de remonter jusqu’à lui grâce à une vérification dans les banques de généalogie et grâce à des technologies récentes.

Pour voir l'entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.

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