Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

Meurtre prémédité devant le quartier général du SPVM: l’accusé venait de sortir de taule

Tristan Lamoureux risque la prison à vie pour avoir causé la mort de Mohamed El-Hassan Ajjaouj, le 25 avril, en face du quartier général de la police de Montréal.
Tristan Lamoureux risque la prison à vie pour avoir causé la mort de Mohamed El-Hassan Ajjaouj, le 25 avril, en face du quartier général de la police de Montréal. Photo Agence QMI, Maxime Deland
Partager
Photo portrait de Laurent Lavoie

Laurent Lavoie

2025-05-06T23:00:00Z
Partager

À peine sorti de taule, un Montréalais de 28 ans vient d’être accusé du meurtre prémédité d’un homme en face du quartier général de la police de Montréal le mois dernier.

• À lire aussi: Poignardé à mort, il s’écroule devant le quartier général du SPVM

• À lire aussi: 10e meurtre de l’année à Montréal: un quinquagénaire meurt après une agression physique

Tristan Lamoureux risque ainsi la prison à vie pour avoir causé la mort de Mohamed El-Hassan Ajjaouj, le 25 avril.

Une passante qui marchait sur la rue Saint-Urbain, tout près de l’intersection de la rue Sainte-Catherine, aurait remarqué le corps de la victime vers 5h15.

Elle aurait avisé un agent de sécurité des environs, qui aurait ensuite acheminé l’information aux services d’urgence.

La scène où Tristan Lamoureux aurait commis le meurtre de Mohamed El-Hassan Ajjaouj, le 25 avril.
La scène où Tristan Lamoureux aurait commis le meurtre de Mohamed El-Hassan Ajjaouj, le 25 avril. Photo Agence QMI, Maxime Deland

Selon ce qu’avait rapporté l’Agence QMI, M. Ajjaouj, 28 ans, aurait été poignardé au ventre.

Les blessures de Mohamed El-Hassan Ajjaouj étaient toutefois si graves que son décès a été constaté sur place. Il est alors devenu la 11e personne victime d’un meurtre dans la métropole québécoise cette année.

En détention

D’après nos recherches, Tristan Lamoureux, qui serait sans domicile fixe, a déjà eu plusieurs démêlés avec la justice au cours des dernières années.

Publicité

Pas plus tard qu’en octobre dernier, le Tribunal lui a imposé 90 jours derrière les barreaux pour un bien criminellement obtenu. Il lui restait alors plus de deux mois à purger en raison de sa détention préventive.

Et plus tôt cette année, il a été soupçonné d’avoir illégalement mis la main sur un Ford Ranger 2009 et il a été accusé de ne pas avoir respecté une ordonnance de la cour.

Ces déboires ont eu lieu alors que Lamoureux était en attente de son procès notamment pour possession de cocaïne, de méthamphétamine et de hydromorphone, un médicament atténuant la douleur.

Autre décès

Quelques jours avant la mort de Mohamed El-Hassan Ajjaouj, un homme de 54 ans avait été agressé physiquement dans l’arrondissement Le Plateau-Mont-Royal, toujours à Montréal.

Carl Soucy avait été retrouvé à l’entrée d’un stationnement privé sur l’avenue du Parc, près de la rue Milton.

Carl Soucy aurait été agressé physiquement par Nathan Akindolire à l’entrée d’un stationnement privé sur l’avenue du Parc, près de la rue Milton, le 21 avril dernier.
Carl Soucy aurait été agressé physiquement par Nathan Akindolire à l’entrée d’un stationnement privé sur l’avenue du Parc, près de la rue Milton, le 21 avril dernier. Photo Agence QMI, Erik Peters

Lorsque les policiers sont arrivés sur place, les ambulanciers étaient déjà en train de prendre en charge la victime, qui a été transportée en centre hospitalier dans un état critique. Carl Soucy a succombé à ses blessures cinq jours plus tard.

Nathan Akindolire, un homme de 34 ans sans domicile fixe, a été entre-temps arrêté et accusé de voies de fait graves.

Compte tenu du décès de Carl Soucy, l’accusation portée à son endroit pourrait changer.

– Avec la collaboration de Valérie Gonthier, de Camille Payant et de Maxime Deland, Agence QMI

Vous avez un scoop à nous transmettre?

Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire?

Écrivez-nous à l'adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.

Publicité
Publicité