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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

McGill déboutée: la Cour supérieure refuse de limiter les manifs sur le campus

Getty Images
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Photo portrait de Rita St-Michel

Rita St-Michel

2025-10-03T13:30:17Z
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L’Université McGill n’obtiendra pas l’injonction qu’elle réclamait pour restreindre les manifestations sur son campus du centre-ville de Montréal, une décision rendue publique vendredi et saluée comme une victoire par plusieurs syndicats étudiants et de travailleurs.

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L’Association des étudiant-es diplômé-es employé-es de McGill (AGSEM), qui contestait vigoureusement la demande rejetée par la Cour supérieure du Québec, a réagi avec soulagement. 

«L'injonction que McGill cherchait à obtenir aurait non seulement freiné les manifestations contre le génocide à Gaza, mais elle aurait aussi menacé les droits fondamentaux des étudiantes et étudiants et des travailleuses et travailleurs à manifester et à s'exprimer librement sur le campus», a déclaré son coprésident Dallas Jokic, dans un communiqué

Sa collègue, Emma McKay, a ajouté: «Si elle avait été accordée, cette injonction aurait donné à la direction de McGill un pouvoir démesuré pour mettre fin à toute forme de manifestation. 

Une décision favorable à McGill aurait pu être utilisée comme arme contre notre capacité à nous organiser durant les négociations».

Dans sa décision, le juge Ferland a estimé que McGill n’avait pas démontré l’existence d’un «préjudice sérieux et irréparable», rappelant qu’«une injonction interlocutoire est une mesure exceptionnelle qui peut gravement restreindre la liberté individuelle et mener à des conséquences draconiennes».

Pour la FNEEQ-CSN, il s’agit d’une «victoire claire pour la liberté d’expression».

Le président du Conseil central du Montréal métropolitain, Bertrand Guibord, a aussi dénoncé un «prétexte visant à affaiblir l’activité syndicale et étudiante ».

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