Maxime Genois: Il se confie sur sa transformation physique pour le film «Phénix»
Le film «Phénix» est présentement à l’affiche. À noter que la pièce «Malaise dans la civilisation» sera présentée du 28 octobre au 15 novembre au Théâtre Denise-Pelletier, à Montréal.
Victor-Léon Cardinal
Alors qu’on a pu le suivre récemment à la télévision dans les séries Sorcières et Détective Surprenant à TVA, Maxime Genois fait le saut au cinéma dans Phénix. L’acteur nous parle de son rôle de père militaire dans ce long métrage touchant et se confie sur ses projets.
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Dans Phénix, Maxime Genois donne vie à Joël Giroux, un militaire qui vit avec sa famille sur la base de Valcartier, au milieu des années 2000. «Joël est un homme de peu de mots qui a le cœur sur la main. On le découvre alors qu’il vit un grand vertige en rapport avec sa prochaine mission en Afghanistan. Il se doute bien que cette mission marquera un point de non-retour dans sa vie. Contrairement aux missions de paix auxquelles il a participé dans le passé, il voit venir cette mission belliqueuse avec peur et appréhension. Il ressent alors l’urgence de vivre des moments précieux avec sa famille avant de partir. Au courant de l’été précédent cette mission, il fera tout son possible pour être présent auprès de sa femme Michelle (Evelyne Brochu), de son fils Jacob (Aksel LeBlanc).»

L’esprit d’équipe à l’honneur
Afin de se rapprocher de son fils, Joël devient le coach de l’équipe locale de soccer Les Phénix, dont Jacob fait partie. «Il s’agira pour lui d’un moyen de cristalliser sa relation avec son fils. Il veut lui faire savoir à quel point il l’aime. Pour Joël, les matchs des Phénix deviennent le prolongement du champ de bataille. Que se soit eu sein des Phénix ou de son groupe de militaires, ce qui importe le plus pour lui est l’esprit d’équipe. On découvrira d’ailleurs dans ce film la fidélité implacable qu’il voue à ses frères d’armes, joués par Alexandre Landry, Maxime Desjardins-Tremblay, Charles Fournier et Francis La Haye.»

L’histoire d’un ami
Maxime Genois se dit aussi honoré de jouer dans ce film qui raconte une histoire vécue par le réalisateur Jonathan Beaulieu-Cyr. «J’ai rencontré Jonathan en 2017. Au fil du temps, nous avons travaillé ensemble sur différents projets. Il est devenu un ami très précieux. Il m’avait déjà dit que je lui faisais penser à son père. Lorsque le projet de Phénix a vu le jour, il m’a demandé de l’incarner à l’écran. Afin de me préparer à jouer ce papa costaud et rassurant, j’ai dû beaucoup m’entraîner. J’ai ainsi pris du poids et de la masse pour ce rôle. De plus, j’ai rencontré le père de Jonathan, dont le vrai nom est Dany. C’est un homme tellement généreux et sympathique! J’étais vraiment très heureux d’avoir la chance de jouer un personnage qui s’inspire de lui et de son vécu», souligne l’acteur qui n’a pour sa part pas d’enfants.
Dix ans de carrière
Par ailleurs, voilà déjà 10 ans que Maxime Genois est sorti du Conservatoire d’art dramatique de Montréal. «J’ai commencé ma carrière en jouant beaucoup au théâtre, avec des metteurs en scène formidables tels que Denis Marleau, Catherine Vidal et le regretté Claude Poissant, qui nous a quittés en juin. C’est en 2020, alors que je tenais un rôle dans la série Pour toujours, plus un jour, qu’on a commencé à me voir plus à l’écran.»
Depuis, l’acteur cumule les beaux projets. «En novembre prochain, on me verra jouer dans le nouveau thriller psychologique Dérive, qui sortira sur Crave. Je vais y incarner un ami d’enfance du personnage central de Daniel Major, tenu par Jean-Philippe Perras. De plus, à compter du 28 octobre, on pourra me voir jouer à Montréal dans la pièce Malaise dans la civilisation, dans laquelle je partage la scène avec Debbie Lynch-White, Alice Moreault et Renaud Lacelle-Bourdon. C’est important pour moi de toujours continuer à faire du théâtre», conclut-il.