Martin St-Louis n'avait que des éloges pour Juraj Slafkovsky: «Je l’ai trouvé excellent»

Jonathan Bernier
Juraj Slafkovsky a obtenu une audition sur la première unité et il ne l’a pas gaspillée. Utilisé à la droite de Nick Suzuki et de Cole Caufield, le Slovaque a livré une performance inspirée.
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Féroce en échec-avant et solide sur ses patins, il a aidé son trio à coincer le Kraken dans son territoire.
« Je l’ai trouvé excellent, a lancé Martin St-Louis, sans hésitation. Ce soir, il a de nouveau progressé. »
Ceux qui n’ont pas vu le match et qui consulteront la feuille de pointage n’y verront que du feu puisque Slafkovsky n’a ni marqué ni obtenu de passe.
« La feuille de pointage ne dit pas tout. Quand j’évalue un joueur, je regarde ses actions. Ce soir, il a fait beaucoup d’actions positives», a louangé l’entraîneur du Canadien.
Parmi celles-ci, on peut noter sa percée entre les joueurs du Kraken. Un jeu nécessitant un certain niveau de détermination qui, en plus, a forcé Adam Larsson a écopé d’une punition pour avoir fait trébucher.
« J’ai vu un espace et je pense que l’un des deux joueurs était un attaquant (Alex Wennberg). Je me suis dit que je n’avais rien à perdre à tenter ma chance, a raconté l’attaquant de 19 ans. Ça n’a pas fonctionné pour moi, mais ça a fonctionné pour l’équipe puisqu’on a marqué sur la supériorité numérique qui a suivi. »
Slafkovsky était justement sur la patinoire pour ce but de Sean Monahan puisqu’il avait également obtenu une promotion sur la première vague de l’attaque massive.
« Il a mérité cette chance. Et quelques secondes avant le but, il a gagné une bataille dans le coin pour nous permettre de poursuivre l’attaque », a fait remarquer St-Louis.
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Confiance et anticipation
Ce sont deux types de jeu qu’on espère voir plus souvent de la part du colosse. Le type de séquence qui démontre qu’il gagne en confiance.
Cette même confiance qui l’aidera dans sa lecture du jeu et qui lui permettra d’améliorer l’anticipation nécessaire pour devenir efficace en échec-avant.
« Quand tu ne bouges pas tes pieds, c’est difficile d’utiliser ton physique à ton avantage. C’est également difficile d’être efficace quand tu es en retard sur le jeu parce que tu l’as mal prévu », a expliqué St-Louis.
« Être le premier à appliquer de la pression, c’est facile parce que tu fonces comme un chien sur un os. C’est le travail du deuxième et troisième qui est plus compliqué. Tu dois lire la situation et déterminer quel sera le prochain jeu.»
Une subtilité du jeu qu’il développe lentement.