Publicité
L'article provient de 7 jours
Culture

Marguerite Bouchard jongle entre les métiers d'actrice et de photographe

«Libre dès maintenant» est disponible sur l'Extra de Tou.tv

Partager

Alicia Bélanger-Bolduc

2025-04-17T10:00:00Z
Partager

Marguerite Bouchard, que l’on a pu voir dès son plus jeune âge à l’écran, jongle entre sa passion pour la photographie et son amour du jeu. Cette fois, elle nous plonge dans une nouvelle série qui sent bon l’été. Libre dès maintenant, signée Guillaume Wagner, marque par ailleurs la première incursion de l’humoriste dans l’univers de la télévision.

• À lire aussi: • À lire aussi: Découvrez la distribution complète de la première série de Guillaume Wagner: «Libre dès maintenant»

• À lire aussi: Auteur de sa première série, voici pourquoi Guillaume Wagner a mis sa carrière d’humoriste sur pause

Marguerite, parle-moi un peu de ton personnage.

Bérénice est un super rôle! Vu tout ce qu'elle vit dans la série, je suis très heureuse de l'interpréter... J’ai aussi aimé avoir l'occasion de briser certains clichés, comme celui d’être la «blonde» du groupe. Je trouve que tous les acteurs, dans leurs rôles respectifs, ont leur place et leur trame personnelle. Les gens auront sûrement du plaisir à nous suivre dans cette histoire.

La série est un beau projet d’équipe! Comment était la chimie entre vous?

On a vraiment eu une très belle cohésion dès le premier jour. J’avais déjà joué avec Henri Picard dans Cerebrum, et je connaissais quelques personnes grâce à différents projets, mais on s’est rapprochés rapidement. C’est rare d’avoir un lien aussi fort. Le fait qu’on ait tous sensiblement le même âge a dû également nous aider... On a bien travaillé, mais aussi bien niaisé! (rires)

Publicité

Dominic Gouin / TVA Publications
Dominic Gouin / TVA Publications

Comment ce rôle t'est-il parvenu?

Je suis arrivée un peu après tout le monde puisque mon personnage n’avait pas encore été trouvé. Dès mon audition, j’ai été jumelée avec Maude (Maude Cyr-Deschênes) et Madi (Madi Chirara) et je suis tombée en amour avec eux! Je me sentais super bien, mais on ne sait jamais si ça va passer ou non... Finalement, j’ai été très heureuse quand j’ai reçu l’appel m’annonçant que je jouerais Bérénice.

C’est une première série pour Guillaume Wagner. Comment s’est déroulée l’expérience sur le plateau?

Tellement bien! À la première lecture, j’ai trouvé que c’était rafraîchissant. On évoque des sujets importants, mais avec une légèreté qui reflète bien notre génération. Les dialogues illustrent de manière réaliste notre façon de parler. On s’est aussi sentis écoutés et très à l’aise en présence du réalisateur, Patrice Laliberté. C’était vraiment un super plateau.

Ton personnage semble vivre beaucoup d'émotions... Comment t’es-tu préparée à ce rôle?

J’ai déjà pu évoquer certains de ses aspects dans d’autres rôles, mais en vieillissant, j’ai l’impression que je l’approche différemment. Plusieurs savent ce qu’est une relation toxique et je voulais l’aborder le plus justement possible. Premièrement, on ne doit jamais juger nos personnages, mais tenter de comprendre leurs actions et leurs réactions. J’ai eu envie de jouer Bérénice avec une certaine fragilité, puisqu’elle n’a pas confiance en elle, mais également en gardant à l’esprit qu’elle a le droit d’avoir du plaisir dans ses relations. Le problème vient de la dynamique avec son partenaire, et non de son désir. Je voulais qu’on voie cette différence. Il a fallu que je navigue à travers un personnage sensible, mais qui est aussi affirmé et qui a du plaisir. Ce ne sont pas des situations faciles à vivre, mais on la voit aussi être épaulée par son groupe d’amis. Je ne voulais pas qu’elle soit uniquement définie par cette relation malsaine.

Publicité

As-tu déjà vécu en colocation comme ton personnage?

Je ne le suis plus, mais des fois, ça me manque. Finalement, le ménage, ce n’est pas si grave que ça! (rires) Je suis très bien seule en ce qui concerne la propreté, mais la dynamique de cohabitation me manque. Je n’ai jamais habité à cinq, mais j’ai vécu avec deux autres personnes. J’ai eu beaucoup de plaisir à cohabiter avec Jade Charbonneau et Rose Adam, deux amies du milieu. On aimait passer du temps ensemble. Je suis vraiment contente de l’avoir vécu et je crois qu’il faut que tout le monde l’expérimente au moins une fois dans sa vie! Ça permet d’apprendre à être adulte, à gérer ses émotions et à bien communiquer.

En parallèle, tu sembles aussi avoir une passion pour la photographie.

Je suis tellement heureuse que tu m’en parles! (rires) Je suis passionnée de photographie depuis que j’ai commencé, il y a huit ans. Je n’aime cependant pas trop mélanger mes deux carrières, puisque je veux que les gens qui suivent mes projets photo le fassent par intérêt pour mon style, et non parce qu’ils me connaissent en tant que comédienne. J’en ai fait un deuxième travail. Je fais surtout des contrats avec des musiciens.

Te vois-tu poursuivre une carrière davantage dans le domaine de la photographie?

C’est difficile à dire... Entre les tournages, il y a souvent des moments d’attente qui peuvent être stressants. Je ne vis pas bien avec les pauses et avec le fait de ne rien faire, donc la photographie me donne une raison de rester créative et active. Les deux domaines me passionnent et je n’ai pas envie de me limiter à une seule discipline, ils font tous les deux partie de mon quotidien. Je suis très chanceuse de faire ce métier et je veux continuer de jouer, mais si un jour ça devait s’arrêter, je serais reconnaissante des expériences que j’ai vécues sur les plateaux.

À voir aussi:

Publicité
Publicité