Le maire Marchand ne se fait pas d’attentes sur le 3e lien

Stéphanie Martin et Marc-André Gagnon
Le maire de Québec ne s’attend pas à avoir jeudi les réponses à toutes ses questions sur le troisième lien, qui lui permettraient de prendre une position définitive sur le projet.
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Bruno Marchand discutera ce matin avec le gouvernement, qui lui donnera un aperçu des éléments nouveaux qui seront annoncés cette semaine.
Le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, assistera aussi à cette rencontre. Selon les informations recueillies par Le Journal, le mégaprojet de tunnel entre Québec et Lévis, qui avoisinait les 10 milliards $ dans sa fourchette haute, sera réduit, en diminuant le nombre de voies et en envisageant la gestion dynamique des voies de circulation.
Nos sources confirment que l’annonce aura lieu jeudi et sera faite par le ministre des Transports, François Bonnardel, en l’absence du premier ministre.
« J’ai pas eu d’informations encore. Je vais en avoir dans les prochaines heures. On va nous présenter les éléments. Ce que j’ai déjà dit sur la question du troisième lien demeure valide. Je vais aller voir comment la mouture est changée et on va évaluer après », a mentionné M. Marchand en point de presse, lundi matin.
Questions et réponses
Il ne s’attend pas à obtenir toutes les informations qu’il recherche dès cette semaine. « Je n’arrive pas avec l’attente qu’on réponde à toutes les questions. S’il faut plus de temps pour répondre à toutes les questions, je suis patient. Je ne me donne pas l’obligation [...] d’arriver avec une position ferme. »
Le maire de Québec a toujours refusé de prendre position sur le troisième lien.
Il a souvent affirmé qu’il attendait d’avoir réponse à ses questions avant de se prononcer, notamment sur les conséquences du projet sur l’étalement urbain, sur l’environnement et sur les impacts sur la circulation à Québec.
Au sujet des voies dynamiques, dont le gouvernement a jugé qu’il était trop compliqué de les implanter à l’ouest, sur le pont Pierre-Laporte, mais qu’il envisage dans le futur tunnel, le maire n’a pas voulu s’avancer. Il a répété qu’il allait attendre de connaître les modalités d’implantation dans le troisième lien.
Lehouillier ravi
Le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, admet que les coûts du projet rebutaient plusieurs citoyens, de même que le défi technique que représentait la construction du plus large tunnel au monde, soit un tube à deux étages, dans lequel circulaient trois voies dans chaque direction.
N’étant pas dans le « secret des dieux », il suppose qu’on présentera jeudi un projet de deux tunnels de moindre envergure, comprenant « un peu moins de voies », ce qui est selon lui « une bonne nouvelle ».
« Je suis confiant que cette mouture sera pas mal plus intéressante et permettra de diminuer les coûts avec une technologie plus éprouvée, en raison des tubes plus petits. »
– Avec Marc-André Gagnon
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