«Mâles alphas»: la fille de l’UQAM et plusieurs autres influenceuses s’en prennent à Télé-Québec en raison d’un documentaire

Il y a quelques jours, Télé-Québec a dévoilé la bande-annonce du documentaire «Alphas», qui sera diffusé à compter du 11 novembre prochain.

Animé par le journaliste Simon Coutu, le reportage s’intéresse au mouvement des «mâles alphas», soit des jeunes hommes qui mettent de l’avant un mode de vie où ils affirment leur masculinité en se basant sur des valeurs traditionnelles au sein desquelles les femmes doivent leur être soumises.

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Ce phénomène, qui s’est accentué grâce aux réseaux sociaux depuis la pandémie de COVID-!9, en inquiète (à juste titre) plus d’un et une, et c’est sans doute ce qui a motivé les co-réalisateurs Simon Coutu et Manuelle Légaré à s'immerger dans cette nouvelle réalité controversée.

Sur la page Instagram de Télé-Québec, où a été publiée la bande-annonce mardi, plusieurs détractrices du phénomène des «mâles alphas» se sont dites outrées par la décision du diffuseur public de couvrir ce sujet d’actualité.

Selon elles, en diffusant un documentaire qui plonge au coeur du phénomène et qui donne la parole à certains de ses acteurs québécois les plus belliqueux, Télé-Québec contribue à offrir une tribune supplémentaire à des hommes qui prônent une masculinité perçue comme toxique.

Parmi les personnes qui ont dénoncé le documentaire, on compte:

La fille de l’UQAM, Hélène Boudreau

Joanie Grenier, la Dre Point G de Sexe Oral

La décoratrice Laura Pigeon

L’accompagnatrice à la naissance Julie Amic

La «coach de fitness» Marie Maxime Miron

Brendan Mikan

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Au vu et au su du tollé provoqué par sa publication, Télé-Québec a tenu à remettre les pendules à l’heure.

«Petite mise au point: Alphas ne fait PAS la promotion de ce mouvement. On fait plutôt une enquête pour comprendre :

➡️ Pourquoi ce phénomène existe

➡️ Ce qui attire les jeunes vers cette idéologie

➡️ Comment ça se répand sur les réseaux», a mentionné, en commentaires, la chaîne de la rue Fullum.

Pourtant, Hélène Boudreau n’a pas semblé convaincue par cette explication, elle qui continue à croire malgré tout que Télé-Québec aurait dû s’abstenir.