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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Mairie de Québec: Sam Hamad est une «joke», selon certains adversaires

Des candidats à la mairie soulignent ses failles et lui reprochent de nuire à la capitale

Sam Hamad, chef de Leadership Québec, en compagnie d’un des membres de son équipe, Stevens Mélançon.
Sam Hamad, chef de Leadership Québec, en compagnie d’un des membres de son équipe, Stevens Mélançon. Photo STEVENS LEBLANC
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Photo portrait de Stéphanie  Martin

Stéphanie Martin

2025-08-26T20:34:12Z
2025-08-26T21:55:43Z
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Le candidat à la mairie de Québec Sam Hamad a subi mardi les tirs groupés de ses adversaires, qui ont soulevé les failles de sa campagne tout en l’accusant de nuire à la réputation de la capitale.

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«À l’extérieur de Québec, aux yeux de tout le monde au Québec, le fait que Sam Hamad puisse aspirer à devenir maire de Québec, c’est quelque chose qui est complètement à part de la réalité», a attaqué le chef de l’opposition officielle et candidat à la mairie, Claude Villeneuve.

Claude Villeneuve, chef de Québec d’abord et de l’opposition officielle à l’hôtel de ville
Claude Villeneuve, chef de Québec d’abord et de l’opposition officielle à l’hôtel de ville Photo STEVENS LEBLANC

Les erreurs commises récemment (voir l’autre texte) font de lui une risée et ce discrédit éclabousse la ville de Québec, soutient M. Villeneuve, ne se gênant pas pour le taxer d’«incompétence». «Par son incompétence, Sam Hamad nuit à la région de Québec et à Québec.» Selon M. Villeneuve, «c’est en train de tourner en joke».

Il se faisait l’écho de Jackie Smith, candidate à la mairie et actuelle conseillère de Limoilou.

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«Sam Hamad, c’est une joke», avait-elle asséné un peu plus tôt. Elle a fait un parallèle avec l’ancien politicien déchu Denis Coderre, battu à la mairie de Montréal, puis écarté de la course à la chefferie libérale québécoise.

Rester au golf

«Sam Hamad se confirme comme le Denis Coderre de Québec, a-t-elle affirmé. M. Hamad ne semble pas savoir quand quitter. C’est le moment d’admettre que, peut-être, sa carrière politique a passé date et qu’il serait mieux de rester sur le golf avec ses amis.»

Pour elle, il ne sait pas comment faire de la politique en 2025 ni comment réunir une équipe forte.

Jackie Smith, cheffe de Transition Québec et conseillère de Limoilou
Jackie Smith, cheffe de Transition Québec et conseillère de Limoilou Photo d’archives, DIDIER DEBUSSCHÈRE

Maraudage

Claude Villeneuve a par ailleurs révélé que Sam Hamad a tenté de l’attirer dans son équipe, Leadership Québec (LQ). Cette proposition a été faite lors d’une rencontre, le 22 juillet, sollicitée par M. Hamad et qui s’est déroulée chez Globatech, l’entreprise dont il est le vice-président principal, a-t-il assuré.

Selon M. Villeneuve, M. Hamad lui demandait de retirer son appui au tramway et projetait aussi d’intégrer la conseillère de Québec d’abord Véronique Dallaire, quitte à «tasser» des candidats déjà annoncés de son équipe. Il assure que «Sam Hamad [lui] a nommément dit qu’il était prêt à tasser Éric Duguay de Maizerets-Lairet», le district qu'il représente.

Bruno Marchand, maire de Québec
Bruno Marchand, maire de Québec Photo STEVENS LEBLANC

Le maire de Québec, Bruno Marchand, a réagi en soutenant que ça corroborait une récente prise de parole lors de laquelle il a affirmé que Hamad maraudait des candidats de sa propre équipe, Québec Forte et Fière. «M. Hamad est sorti en disant que je mentais quand j’ai dit que notre candidat dans Lebourgneuf avait été approché. Là, on a une deuxième histoire.» Pour lui, c’est le signal que Sam Hamad «n’est pas satisfait de son équipe». «Ça témoigne du peu de confiance qu’il a en son équipe.»

Sam Hamad a confirmé qu'il a bel et bien rencontré M. Villeneuve, mais il affirme qu'il y a eu «confusion» quant à la personne qui a sollicité l'entretien. «On a parlé de fusion avec son équipe, mais on n'a jamais, jamais parlé de candidats et de positionnement de candidats. J'ai jamais dit que je voulais tasser M. Duguay pour laisser la place à lui, jamais», a-t-il nié. 

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