Faux pas sur les réseaux sociaux: Hamad prend la responsabilité des erreurs de son équipe
Mardi, l’une des vidéos problématiques se trouvait toujours sur sa page Facebook


Stéphanie Martin
Après avoir minimisé les récents faux pas de sa campagne sur les réseaux sociaux, Sam Hamad a pris la responsabilité des vidéos problématiques qui ont été publiées et a promis des correctifs; l’une d’elles était quand même toujours en ligne mardi matin.
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Le candidat a rencontré les journalistes sous la pluie, avant le conseil municipal, entouré des trois conseillers municipaux de son équipe dans les jardins de l’hôtel de ville.
Il a d’emblée voulu aborder ce qu’il considère comme une «diversion» depuis quelques jours: la publication sur ses réseaux sociaux d’une ritournelle électorale visiblement concoctée par intelligence artificielle et d’une vidéo qui utilise des images de Montréal pour illustrer la congestion à Québec.
«Je prends la responsabilité. Je suis le chef du parti. On a eu quelques moments d’images de Montréal, c’est vrai, je prends la responsabilité. Mais ce qui est important, dans le message, il y a de la congestion à Québec.» La veille, son équipe affirmait: «Le fond demeure au-delà de l’image de deux secondes: la congestion à Québec est bien réelle et les citoyens la vivent tous les jours».
«Vraies affaires»
Mardi, il a plusieurs fois insisté sur l’idée que ce n’était pas les «vraies affaires». Il assure avoir «pris des mesures» pour corriger la situation. Son équipe de communication vérifiera les vidéos avant publication, dit-il. Toutefois, la vidéo sur la congestion était encore accessible sur sa page Facebook professionnelle mardi après le point de presse, a constaté Le Journal. «On travaille pour l’enlever.»
«Comparer les CV»
Quant à l’accusation de Bruno Marchand, qui qualifiait ces faux pas d’«amateurisme» et de «désorganisation», Sam Hamad a répliqué: «On va comparer les deux CV et juste comparer les deux CV, la conclusion va arriver rapidement.» Il dit ne pas craindre que l’image et la perception de désorganisation lui collent à la peau pendant la campagne.
M. Hamad a pour sa part accusé le maire de «répéter» des annonces, notamment le Métrobus de Val-Bélair et les logements étudiants, et de «gonfler son bilan à l’hélium».
Il s’est défendu de vouloir sabrer des services en transport, comme l’accuse le maire Bruno Marchand. Ce dernier a affirmé, la veille, que l’idée de M. Hamad d’abolir la taxe de 60$ sur l’immatriculation allait l’obliger à le faire.
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