Jason Maas est couronné l’entraîneur de l’année dans la LCF

VANCOUVER – Les Alouettes de Montréal n’auront pas tout perdu de cette saison 2024 : Jason Maas a été nommé l’entraîneur-chef de l’année, hier soir à Vancouver, lors du gala de la remise des trophées dans la Ligue canadienne de football.

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Préféré à Corey Mace, finaliste dans la division Ouest pour son travail avec les Roughriders de la Saskatchewan, Maas a accueilli le titre avec une grande humilité. Il a aussitôt vanté le travail de ses joueurs pour expliquer la fiche de 12-5-1 des Alouettes, bon pour le sommet de la LCF en saison régulière.

« Je ne suis pas gêné de dire que j’aime mes joueurs, ils sont les pièces les plus importantes de l’équipe et nous, les entraîneurs, on doit faire du mieux qu’on peut pour les supporter », a fait valoir Maas, dans une entrevue avec Le Journal.

Ne jamais abandonner

Ça ne fait aucun doute : Maas aime ses joueurs et ses joueurs l’aiment.

« J’ai reçu, à mes yeux, l’un des plus beaux compliments lors des rencontres d’après-saison, a témoigné Maas. Certains joueurs m’ont dit qu’ils sentent toujours avoir une chance de gagner en me regardant, car j’y crois jusqu’à la toute fin et que je n’abandonne jamais. Ça signifie beaucoup pour moi, car je veux que les joueurs gardent espoir en me voyant. Je crois en mes joueurs et j’étais heureux d’entendre ça. »

Le dernier entraîneur-chef des Alouettes à avoir reçu le trophée Annis Stukus était Marc Trestman, en 2009. Don Matthews (2002), Charlie Taaffe (2000 et 1999) de même que Marv Levy (1974) sont les seuls autres ayant ainsi été honorés en étant à la barre du club montréalais.

Un disciple de Bob Knight

Au cours d’une longue entrevue exclusive accordée au Journal mercredi à Vancouver, Maas a par ailleurs dévoilé que c’est plutôt un légendaire entraîneur de basketball au niveau universitaire américain, soit le défunt Bob Knight, qui est sa principale inspiration dans sa manière de diriger.

« J’ai toujours été un partisan de l’entraîneur Bob Knight depuis le jour où il a remporté le championnat en 1986 avec Steve Alford, a-t-il indiqué, à propos de celui qui a entraîné les Hoosiers de l’Indiana, de 1971 à 2000. C’est l’un des meilleurs entraîneurs de l’histoire du basketball universitaire aux États-Unis. »

« À mes yeux, Knight demeure l’ultime entraîneur, a insisté Maas. Il était de la vieille école. Son but était de contribuer à former de bons athlètes, mais aussi de bons êtres humains. Il était toujours très intense, passionné, mais aussi tellement intelligent [...] Je suis probablement aussi passionné que lui pour le football qu’il l’était pour le basketball. Je suis aussi quelqu’un qui prône l’importance de travailler extrêmement fort, mais je n’ai pas la prétention d’avoir toutes les qualités de Bob Knight. »

Beverette mord la poussière

Si Maas a été reconnu par les journalistes de même que par ses pairs chez les entraîneurs, les deux joueurs des Alouettes en lice pour des honneurs individuels lors du gala de jeudi ont été coiffés au fil d’arrivée.

Rolan Milligan fils, des Roughriders, a ainsi été préféré à Tyrice Beverette, finaliste dans l’Est pour le titre de joueur défensif par excellence. De manière plus attendue, Isaac Adeyemi-Berglund s’est incliné face à Brady Oliveira, des Blue Bombers de Winnipeg, à titre de meilleur joueur canadien. Le porteur de ballon des Bombers a d’ailleurs aussi été nommé le joueur par excellence de la LCF pour conclure la soirée.

GAGNANTS DU GALA 2024 DE LA LCF

• Joueur par excellence : Brady Oliveira, Blue Bombers de Winnipeg
• Joueur défensif par excellence : Rolan Milligan fils, Roughriders de la Saskatchewan
• Entraîneur-chef de l’année : Jason Maas, Alouettes de Montréal
• Joueur canadien par excellence : Brady Oliveira, Blue Bombers
• Joueur de ligne offensive par excellence : Ryan Hunter, Argonauts de Toronto
• Joueur par excellence sur les unités spéciales : Janarion Grant, Argonauts
• Recrue par excellence : Nick Anderson, Elks d’Edmonton