Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

L’opposition à Montréal demande une enquête indépendante sur le Service incendie

Photo courtoisie
Partager

Félix Lacerte-Gauthier | Agence QMI

2022-10-07T20:25:52Z
2022-10-07T22:27:50Z
Partager

Dans la foulée du rapport sur la mort du pompier Pierre Lacroix, l’opposition officielle à Montréal demande une enquête indépendante pour faire la lumière sur le climat de travail au Service de sécurité incendie de Montréal (SIM).

• À lire aussi: Pierre Lacroix: enquête sur la mort d’un pompier révélée

• À lire aussi: Décès d'un pompier: pas de recommandations fermes, déplore l’APM

Jeudi, la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a rendu publiques ces conclusions sur la mort de M. Lacroix, qui a perdu la vie en octobre 2021 lors d’une opération de sauvetage nautique.

Son rapport indique que les pompiers avaient une formation insuffisante, et que le type d’embarcation utilisé avait une capacité limitée.

Une enquête de Radio-Canada a toutefois révélé que les embarcations du SIM avaient plusieurs problèmes documentés, et que ses bateaux avaient tendance à chavirer. Une situation qui n’a pas été réglée, malgré plusieurs signaux d’alarme.

«S’il est essentiel que la lumière soit faite sur la mort du pompier Pierre Lacroix, il importe de la faire également sur la gestion interne des dénonciations et le suivi des recommandations des rapports destinés au SIM», a expliqué Abdelhaq Sari, porte-parole de l’opposition en matière de sécurité publique.

Il estime qu’il est essentiel que l’enquête soit réalisée de façon indépendante afin de faire toute la lumière sur la situation.

L’opposition demande également que des panneaux préventifs soient mis en place le long des berges pour informer les Montréalais que les rapides comportent une zone interdite à la navigation.

«Si un accident survient, il peut être très difficile d’être secouru en raison de cette zone d’exclusion. L’enjeu présentement est que les personnes qui s’aventurent dans ce secteur le font à leurs risques et périls sans le savoir», a déploré M. Sari.

Le parti déposera une motion pour faire valoir ces deux revendications lors du prochain conseil municipal, le 24 octobre prochain.

De son côté, Alain Vaillancourt, responsable de la sécurité publique au sein du comité exécutif de la Ville, s’est dit préoccupé par la situation.

«Les allégations soulevées dans le reportage médiatique d’enquête sont préoccupantes, nous avons confiance que l’enquête de la CNESST, notre enquête interne jumelée à l’enquête publique du Coroner nous aidera à faire toute la lumière sur cette affaire», a-t-il indiqué, dans une déclaration écrite.

Publicité
Publicité