La mort du pompier montréalais Pierre Lacroix, survenue à quelques mètres des rapides de Lachine le 17 octobre 2021, est le résultat d’une combinaison de facteurs, notamment le type d’embarcation qui avait une capacité limitée au niveau du poids. 

• À lire aussi: La coroner ordonne la tenue d’une enquête publique sur le décès de Pierre Lacroix

• À lire aussi: Cérémonie à la mémoire du pompier Pierre Lacroix

• À lire aussi: Pompier mort en devoir: dernier hommage grandiose à un grand homme

Voilà ce qui ressort du rapport de la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) rendu public ce matin. 

Les pompiers du service incendie de Montréal sont également intervenus sans avoir toutes les informations nécessaires afin de se déplacer dans le secteur des rapides de Lachine qui dépasse les limites de navigabilité. Une formation déficiente de l’équipage a également été soulevée, et ce malgré une mise à l’eau exemplaire faite par l’équipe d’expérience, ont commenté les deux inspecteurs responsables de l’enquête, Danny Laporte et Éric Dupont.  

Rappelons que Pierre Lacroix, un pompier avec une trentaine d’années d’expérience, a perdu la vie alors qu’il tentait de porter secours à des plaisanciers qui étaient à la dérive sur leur embarcation dans le secteur des rapides de Lachine. Le bateau qui transportait les quatre pompiers s’est alors renversé.  

Prévention 

Pour éviter qu’un tel accident se reproduise, plusieurs moyens de prévention devront être mis en place, notamment de la sensibilisation auprès des futurs travailleurs et travailleuses. Par ailleurs, la Ville de Montréal a reçu dans la dernière semaine, un constat d’infraction entre 17 680$ à 70 727$ en lien avec l’incident.