Affaires

L’investisseur futé: titres réconfortants pour temps troubles

Les marchés boursiers ont-ils touché le fond ou vont-ils rechuter?

L'Union des consommateurs se désole de voir un géant du Québec s'en tenir au strict minimum et ne pas respecter l'esprit des nouvelles règles. Photo d'archives, Agence QMI

Sylvain Larocque

2025-04-26T04:00:00Z

Dans cette chronique, nous vous donnons des idées concrètes pour placer votre argent.

Les marchés boursiers ont connu toute une remontée depuis leur creux du 8 avril, mais ils n’ont pas récupéré toutes les pertes qu’ils ont subies depuis le début de la tempête tarifaire de Donald Trump.

Comme bien des investisseurs, vous demeurez sans doute nerveux compte tenu de l’imprévisibilité toujours aussi imprévisible de la Maison-Blanche!

La question qu’on se pose tous: est-ce que les marchés vont rechuter? Impossible de le dire avec certitude.

Mais il est bon de savoir que lorsque le S&P 500 entre en correction (recul de 10% ou plus), comme c’est le cas cette année, il lui faut en moyenne 133 jours (à partir du sommet) pour atteindre un plancher et remonter, selon Sam Stovall de la firme américaine CFRA Research.

Comme le dernier sommet de l’indice phare de Wall Street a été atteint le 19 février, cela nous mène au début juillet.

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Il y a deux semaines, je vous ai parlé des fonds à faible volatilité et des placements garantis liés au marché, deux bons outils pour faire face à l’instabilité.

Cette semaine, j’aimerais vous présenter des titres canadiens mis de l’avant par le stratège en chef de l’investissement chez BMO Marchés des capitaux, Brian Belski.

Ce sont d’abord des entreprises qui, selon les analystes de BMO, sont susceptibles de connaître de meilleurs rendements que l’indice S&P/TSX.

Et ce sont des entreprises qui ont réussi le rare exploit de passer à travers deux filtres proposés par M. Belski: ceux de la «qualité» et de la croissance du dividende.

Pour qu’un titre passe le test de la «qualité», il doit notamment être moins volatil que la moyenne et générer des profits prévisibles.

Et pour se qualifier pour le deuxième critère, il doit présenter un bon potentiel de croissance du dividende.

Sur la dizaine d’entreprises retenues par BMO, sept sont québécoises. Les voici ci-dessous. Notons que Dollarama, qui a eu un bon début d’année, a déjà dépassé le cours cible de BMO.