«Les voyeurs du soir»: Stéphane Fallu dévoile comment les demeures visitées ont été choisies

Êtes-vous du type à regarder par les fenêtres des maisons croisées sur votre chemin la nuit, en vous demandant de quoi ça peut bien avoir l’air à l’intérieur? Stéphane Fallu et ses invités vous proposent, avec cette nouveauté au concept inusité, d’enfin satisfaire votre curiosité.

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Stéphane, es-tu du genre à aimer regarder par les fenêtres des maisons, le soir?

J’ai envie de te répondre: «Qui ne le fait pas?» Certains regardent la déco, d’autres, le monde qui habite la maison. Alors oui, je suis de ce genre-là, moi aussi. J’aime aussi entrer dans les maisons, visiter celles de mes amis... et je n’attends pas qu'on me l’offre!

Le concept de l’émission est original. Comment avez-vous choisi les demeures visitées?

Nous avons contacté des firmes d’ingénieurs, d’architectes, des gens qui avaient des maisons à vendre, à louer... C’est un mix de plein de choses. Nous avons choisi les maisons en fonction des goûts des invités. Le gros du travail, c’était de trouver des endroits qui allaient avec leur propre histoire, avec leurs fantasmes immobiliers...

Il y a des endroits qui éveillent davantage notre curiosité. Je pense à Habitat 67, aux condos du Village olympique, à Montréal.

On a fait tout ça. C’est le genre de place où tu dis: «Wow, c’est quelque chose de l’extérieur, mais comment c’est, en dedans?» Parfois, c’est un monde complètement différent. Il y a des maisons luxueuses, d’autres qui ont quelque chose d’excentrique. Il y a des maisons d’artistes, des maisons de bibelots et de statues, de couleurs vives... On a visité toutes sortes d’endroits.

Comment les visites se déroulent-elles? Es-tu seul avec l’artiste?

Oui. Les propriétaires ne sont pas présents au moment de notre visite et il n’y a pas d’agent d’immeuble. C’est l’invité qui me fait découvrir la maison, qui partage ses impressions. Au départ, je pensais que personne n’oserait dire qu’il trouve ça laid, mais ça arrive!

Et vous avez réellement tourné la nuit?

Oui. On commence quand le soleil se couche et on termine quand le soleil se lève. Les gens me demandent pourquoi on tourne la nuit, mais, par rapport à une visite qui se déroule à la lumière du jour, ça change tout. Tu es dans une maison complètement différente. La nuit, tu vois beaucoup plus les détails.

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Vous avez visité combien de propriétés durant la saison?

Quatre par invité, donc 40 au cours de la saison. Et à la fin de chaque visite, on donne une note. Mais bon, ça n’est pas une téléréalité, alors on ne va pas brûler la maison qui est éliminée. (rires) La note, c’est pour le plaisir. L’invité fait son classement et on vote. C’est le petit côté «jeu» du concept. Mais tout ça, c’est fait gentiment. Ce sont de belles maisons et les gens ont l’amabilité de nous ouvrir leurs portes.

Et vous visitez les quatre maisons au cours d’une même nuit?

En général, on tourne durant une nuit et demie. On fait le tour des quatre maisons. Et moi, je fais les entrevues avec les invités, je les laisse parler. Et on a une caméra installée dans ma voiture. C’est mon studio! On tourne en ville, en campagne... On est comme des espions qui arrivent avec leurs lampes de poche et des jumelles. On joue vraiment cette carte-là. Et par moment, on est excités comme des gamins quand vient le moment d’entrer.

Qui a accepté de participer à cette première saison?

On a Alex Perron, Véronique Claveau, Mitsou, Anne-Marie Cadieux, Patricia Paquin, Lydia Bouchard avec qui on a visité des maisons vraiment excentriques. En dehors de son métier de comédienne, Brigitte Lafleur flippe des maisons, alors lors de nos visites, elle m’expliquait tout dans le détail. Et avec Guy Jodoin, ç’a été un délire. C’est notre épisode le plus flyé de la saison!

On ne s’ennuie jamais avec Guy Jodoin.

Avec lui, j’ai eu un fou rire qui a duré cinq minutes! On a reçu Cathy Gauthier aussi, et ç’a été super intéressant. On parle des endroits où les artistes ont déjà habité. Cathy a déjà vécu avec sa grand-mère et son histoire est très touchante. Lors des visites, on découvre des choses qu’on ne savait pas sur les artistes.