Votre rendez-vous cinéma à la télé du 1er au 7 novembre
Alexe-Sandra Daigneault
Envie d’une soirée cinéma à la maison? On vous a déniché les meilleurs films à voir à la télé cette semaine; entre émotions fortes, rires et suspense, il y en a pour tous les goûts!
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Voici votre rendez-vous cinéma à la télé du 1er au 7 novembre:
Éviction ****
Samedi 15 h, TÉMOIN

Frappé de plein fouet par la Grande récession, Dennis Nash se voit forcé d’emménager dans une minuscule chambre d’hôtel avec sa mère et son jeune fils après avoir été évincé de chez lui par Rick Carver. Ce dernier le prend toutefois en pitié et lui propose de devenir son assistant, permettant à Dennis de découvrir les combines dont les agents immobiliers se servent pour tirer profit du malheur des propriétaires ruinés. Alors que Dennis se laisse corrompre par son nouveau patron et que ses proches lui tournent le dos les uns après les autres, il se voit cependant plongé au cœur d’un dilemme moral qui ne manquera pas d’ébranler les cinéphiles. Avec ce drame magnifiquement porté par Andrew Garfield et Michael Shannon, qui ont droit à des dialogues d’une finesse remarquable, le réalisateur Ramin Bahrani parvient en effet à nous présenter toutes les nuances d’une réalité choquante, qui a malheureusement toujours cours aujourd’hui...
Les derniers guerriers ***
Samedi 21 h 25, Noovo

Le réalisateur Kazuaki Kiriya s’inspire de la célèbre légende des 47 ronins afin de nous plonger dans un univers médiéval fantastique où Morgan Freeman incarne Bartok, un noble seigneur qui est exécuté et déshonoré après avoir tenté de rétablir la justice dans un royaume corrompu. Ses hommes et son fidèle commandant, Raiden, n’ont cependant pas l’intention de laisser cet affront impuni, et consacrent l’année suivante à préparer leur vengeance contre le ministre Geza. Prêts à donner leur vie pour l’honneur de leur seigneur, Raiden et sa troupe ne reculeront devant aucune menace — pas même celle de l’empereur, dont l’intervention n’apporte rien de très excitant à cette aventure prévisible. Malgré tout, on apprécie ses valeurs chevaleresques et ses images grandioses, qui suffisent à nous faire passer un bon moment.
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Spécial Frissons
Samedi, TVA

En février 2026, les fans de Frissons célébreront le 30e anniversaire du personnage de Ghostface avec la sortie du septième film de la franchise au cinéma — mais en attendant, ils peuvent toujours revoir les derniers volets au cours d’un programme d’horreur double présenté par TVA. On y redécouvre l’hommage que les réalisateurs Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett rendent au regretté créateur de la saga, Wes Craven, dans Frissons (0 h 15), en s’amusant à déconstruire les nouvelles règles des films de slashers modernes. Encore une fois, on retourne ainsi dans la ville de Woodsboro alors qu’un autre tueur costumé s’en prend à une bande d’adolescents, qui semblent tous avoir un lien avec les victimes ou les tueurs originaux. La nouvelle encourage Sidney Prescott, Gale Weathers et Dewey Riley à venir en aide à Tara et à sa sœur, Samantha, qui devront déterrer de vieux secrets de famille et faire face à nombre de deuils afin de découvrir qui souhaite leur mort et pourquoi. Dans Frissons VI (2 h 30), l’action reprend un an après les événements du dernier volet, alors que quatre survivants tentent de reprendre une vie normale loin de chez eux, à New York. Malgré toutes leurs tentatives d’oublier le cauchemar qu’ils ont vécu, ils sont replongés dans l’horreur alors qu’un ancien camarade de classe de Tara se donne la mission de terminer le projet entamé par les derniers tueurs de Woodsboro. Les masques de ses prédécesseurs, que le tueur laisse sur les lieux de ses crimes, compliqueront toutefois le casse-tête sanglant laissé à l’attention des survivants, qui comprendront vite que personne n’est à l’abri de cet assassin inspiré par les règles des franchises cinématographiques.
Le petit locataire ***
Dimanche 20 h, TQc

Pour Nicole, l’approche de la cinquantaine n’a rien de facile. Soudainement affligée de coups de fatigue intenses, d’une prise de poids rapide et de plusieurs autres symptômes dérangeants, elle se croit en proie à la ménopause avant de comprendre qu’elle est plutôt enceinte! Disons que la nouvelle a l’effet d’une bombe pour la jeune grand-mère de 49 ans et ses proches, dont son mari dépassé par les événements, sa mère excentrique et sa fille irresponsable, qui n’auront pas le choix de s’adapter à ce nouveau départ forcé. Pour les cinéphiles, c’est l’occasion d’assister à une comédie sympathique et empreinte de tendresse, dont les personnages pas toujours crédibles se révèlent tout de même attachant. Pour la réalisatrice Nadège Loiseau, c’est toutefois l’occasion de tomber sous le charme d’Antoine Bertrand, qui deviendra son nouvel acteur fétiche!
Vivre à 100 milles à l’heure ***
Vendredi 23 h 05, Radio-Canada

Louis Bélanger a toujours eu la touche pour nous replonger dans l’esprit d’une époque, et s’inspirant de sa propre jeunesse pour nous ramener dans le Québec des années 1970 et 1980, il ne déçoit pas les nostalgiques. Par contre, il peine à nous toucher avec cette ode à l’amitié un peu trop monotone et pas toujours cohérente, qui avait pourtant matière à émouvoir avec ses personnages de gamins rebelles qui entrent dans l’adolescence. Louis, Daniel et Éric sont en effet pressés de grandir, et leur désir d’indépendance et de nouvelles expériences les convainc bientôt de vendre de la marijuana dans leur école afin de faire un peu d’argent facile. Ces premiers pas dans le monde du crime les entraîne toutefois sur un chemin dangereux, sur lequel ils découvriront des substances beaucoup plus risquées ainsi que de nouveaux ennemis qu’ils auraient mieux fait d’éviter...