Les négociations entre Marchand et les Bruins ont été très ardues

La planète sportive de Boston se remet du départ du capitaine des Bruins, Brad Marchand, qui a été échangé aux Panthers de la Floride vendredi, mais ce scénario aurait pu être évité en dépit des insuccès du club cette saison. 

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L’association de plus de 15 ans entre les deux parties a pris fin à la date limite des transactions et c’est à contrecœur que le directeur général, Don Sweeney, a conclu la transaction avec l’équipe ayant éliminé ses Bruins lors des deux derniers printemps. Il s’agit de la fin d’une époque au sein de l’organisation, puisque Marchand a représenté l’un de ses principaux visages des dernières années. Il fut notamment l’un des principaux artisans de la conquête de la coupe Stanley en 2011.

Cependant, le présent est moins doré à Boston en 2025, car les Oursons rateront fort probablement les séries. Le message transmis par l’état-major, qui a laissé aller également Brandon Carlo, Trent Frederic et Charlie Coyle, est plutôt fort : les partisans locaux peuvent oublier les éliminatoires, leurs favoris occupant le 12e rang de l’Association de l’Est.

Admissible à l’autonomie complète cet été, Marchand a discuté avec Sweeney quant à une prolongation contractuelle. Néanmoins, les négociations n’ont pas abouti à un résultat concret.

«Nous avons parlé à compter du deuxième jour du marché des joueurs autonomes en juillet. Il fallait connaître ses intentions et lui signifier où nous en étions. Pendant un bon moment, il y a constamment eu un écart en ce qui a trait à la durée... jusqu’à ce qu’on puisse trouver une alternative. Toutefois, un joueur reste ouvert à examiner sa valeur sur le marché et ce qui est le plus approprié pour lui. J’ai toujours respecté cela et je ne dénigrerai jamais les éléments qu’un athlète juge meilleurs pour lui et sa famille», a expliqué le DG aux médias, tel que rapporté par le quotidien The Boston Globe.

De la jalousie

Pour une rare fois, les Bruins se sont placés en mode vente et ils auraient fortement se retrouver de l’autre côté du comptoir du magasin. C’est avec envie que Sweeney regardera à distance ses anciens protégés évoluer sous d’autres couleurs.

«Ils s’en vont chez des clubs qui suscitent notre jalousie, a-t-il avoué. Nous étions dans leur situation auparavant, quand nous ajoutions des gars et que nous effectuions notre boulot. Si j’avais accompli le mien cette année, nous en aurions embauché d’autres, comme ce fut le cas dans les 10 années antérieures.»