«Les libéraux sont des prestidigitateurs»
TVA Nouvelles
Les panélistes du segment «Ça fait débat!» du TVA Nouvelles de midi sont abasourdis par l’attitude du Parti libéral du Canada et de son nouveau chef Mark Carney.
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Ceux-ci s’expliquent difficilement comment la formation fédérale a pu modifier sa trajectoire de façon aussi dramatique, passant d’un parti en déconfiture à une équipe qui pourrait bien se faire réélire ce printemps.
«Les libéraux sont des prestidigitateurs, des magiciens, c’est quand même [...] un parti qui considère que le pouvoir lui appartient, il faut le dire, qu’ils sont le Canada», soutient Antoine Robitaille.
«C’est incroyable! Alors qu’on les croyait à terre, finis, ils ont réussi à changer de chef comme ça, puis à se donner un premier ministre libéral non élu qui a très bien mis l’habit du premier ministre et coche bien des cases. Puis il se présente, expose son curriculum vitae et même une certaine arrogance du pouvoir déjà, parce que le banquier n’aime pas les questions difficiles et il dit qu’il comprend le monde», ajoute-t-il.
Son collègue Marc-André Leclerc est du même avis.
«Ce sont des caméléons, ils sont capables de se changer. Ils viennent tout juste d’annuler la hausse des gains en capital. Mais ces gens-là sont capables de renier ce qu’ils ont fait sur la taxe sur le carbone. Là maintenant, ce sont les gains en capital. Puis les gens qui étaient là, les ministres, [...] aujourd’hui ils nous disent: “Pendant neuf ans on a mal gouverné, pendant neuf ans on s’est trompé, [mais avec notre] nouveau chef, en dix jours on va tout changer. Faites-nous encore confiance”», affirme l’analyste.
Elsie Lefebvre reconnaît elle aussi que ce revirement du PLC est «époustouflant», mais n’est pas convaincue que les libéraux pourront s’en tirer aussi facilement au cours des prochaines semaines.
«Peut-être que la campagne électorale va permettre justement de remettre ses enjeux et de rappeler à la mémoire des gens. Parce qu’en ce moment, c’est comme si on allait oublier que les libéraux ont doublé la dette, qu’ils ont laissé entrer des immigrants de manière démesurée, qu’on aurait eu plus de fonctionnaires. Donc cette cassette-là, quand même, je sais que les gens sont tannés des fois de l’entendre, mais il faut se le rappeler, parce que c’est ça», souligne-t-elle.
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