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Les idées de cocktails du mixologue de «Ça finit bien la semaine»

La saison 15 de «Ça finit bien la semaine» est disponible sur TVA+. Le livre «Mocktails» de Maxime Boivin est toujours disponible en librairie. Si vous souhaitez acquérir une moto, vous pouvez lui rendre visite chez Leo Harley-Davidson, à Brossard.

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Samuel Pradier

2025-06-19T10:00:00Z
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Depuis plus de 15 ans, Maxime Boivin invente et réinvente des cocktails pour les invités de Ça finit bien la semaine, lors du segment le plus drôle de l’émission. Mais, même si on le voit en ondes chaque semaine, on connait assez peu le communicateur et mixologue, qui a aussi des passions cachées. On a essayé d’en savoir plus sur lui.

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Maxime, comment passe-t-on d’études en communication à mixologue?

J’ai étudié en Art et technologie des médias (ATM) dans le but de devenir animateur de radio. Quand on commence dans le monde de la radio, il faut souvent s’expatrier en région. Je n’en avais pas vraiment envie et j’ai décidé de rester à Montréal, où j'ai beaucoup travaillé en restauration. C'est en travaillant dans un bar qui s’appelle la Distillerie que j'ai développé ma passion pour les cocktails. Je faisais des chroniques à Énergie et Boom Fm, tout en travaillant dans les bars. J’ai même fini par animer une émission le vendredi soir, dans les dernières années de la station, avant qu'elle ne soit vendue.

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Comment es-tu arrivé à Ça finit bien la semaine?

La première personne qui m’a donné ma chance, c’est Ricardo. Brigitte, sa femme, a vu ce que je faisais au cours d’un événement et elle m’a présenté à Ricardo, qui m’a ensuite demandé de faire des chroniques pour lui. Aujourd’hui, je donne encore régulièrement des ateliers dans ses cafés. Pour Ça finit bien la semaine, j’ai tout simplement participé à un concours, qui était une sorte de casting, où il y avait une dizaine de mixologues qui devaient préparer un cocktail. Dans le temps, José Gaudet animait encore avec Julie Bélanger, et c’est finalement moi qu’ils ont choisi.

Qu’as-tu appris sur l’humain en étant derrière un bar?

On voit toutes sortes de gens, mais on ne sait jamais à qui on a affaire. On ne connait pas les gens qui s’assoient devant nous, il faut donc rester ouvert et ne pas avoir d’a priori. J'ai eu des clients qui sont devenus des amis, des collègues qui sont devenus une deuxième famille. C'est un milieu où on rencontre de sacrés moineaux, autant devant que derrière le comptoir. On dit souvent que les barmans sont les psychologues du peuple: je peux confirmer que j’ai eu mon lot de confidences!

Travailles-tu encore en restauration?

Non, j'ai quitté la restauration il y a quelques années déjà. Ma fille grandit et les horaires sont exigeants dans ce milieu, j’ai donc décidé de diminuer ce côté-là de mon activité. Je fais encore du service de cocktails événementiel, mais depuis la pandémie, les festivals et les événements corporatifs ne sont plus ce qu'ils étaient. Je donne toujours des ateliers culinaires pour apprendre à faire des cocktails à la maison dans les cafés Ricardo.

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Est-ce que ta fille est fière de voir son papa à la télévision?

Arielle a 12 ans et on est dans la nouvelle adolescence. J’ai souvent droit à des yeux qui roulent. Comme pour tous les jeunes de son âge, son père n’est pas cool à ses yeux. Je pense qu’elle est quand même fière de moi. Je me souviens qu’un jour, dans un restaurant à déjeuner, les serveurs me regardaient avec insistance, et elle m’a dit: «Papa, pourquoi les gens te regardent comme ça? T’es quand même pas un chanteur.» Ça m’avait beaucoup fait rire.

Tu travailles depuis peu chez un concessionnaire Harley-Davidson, sur la Rive-Sud. Comment est-ce arrivé?

Je vais bientôt avoir 40 ans et je me demandais ce que j’allais faire de la seconde moitié de ma carrière. L’événementiel n’est plus ce qu’il était, et je voulais trouver autre chose, une autre activité. La passion m’a encore une fois guidée. Le directeur des ventes de Leo Harley-Davidson, à Brossard, est un ami que j’ai connu en restauration, et il m’a proposé de devenir conseiller aux ventes. Je faisais de la moto quand j'étais plus jeune, mais j’avais pris une pause. Étonnement, il y a une grande similitude entre être derrière un bar et vendre des motos. Tout est dans l’approche. Il faut discuter avec les clients, comprendre leurs attentes et leurs envies...

Les cocktails de l’été selon Maxime Boivin

«La sangria sera populaire, mais il y a aussi un retour aux cocktails plus anciens comme les margaritas. C’est une tendance qui se développe beaucoup aux États-Unis et je ne serais pas surpris que tout le monde s’y mette chez nous, cet été. Je pense que lorsqu’il va faire beau et chaud, la sangria va revenir dans les 5 à 7. Pour ceux qui préfèrent une option sans alcool, je recommande le mojito au melon d’eau, mon mocktail préféré pour la saison chaude.»

Spicy Margarita

1 oz de tequila

0,5 oz de liqueur d’orange

0,75 oz de jus de lime

0,5 oz de nectar d’agave (ou sirop simple)

1 oz de jus d’ananas

2 traits de sauce piquante

1 Givrer le rebord d'un verre à margarita avec des épices Tajine. Verser tous les ingrédients dans un shaker et agiter vigoureusement. Verser dans un verre et garnir d’une rondelle de jalapeno et de quelques cubes de lime.

Mojito melon d’eau

4 quartiers de lime

2 branches de menthe

4 cubes de melon d'eau

1 oz de jus de lime

0,75 oz de sirop simple

3-4 oz d'eau pétillante

1 Dans un pot Masson, piler la lime, ajouter le reste des ingrédients, sauf l'eau pétillante. Remplir de glace et mélanger vigoureusement. Ajouter l’eau pétillante et garnir de menthe et d'un morceau de melon.

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