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Culture

Les films à voir du 6 au 12 septembre

Pour tous les goûts

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Alexe-Sandra Daigneault

2025-09-04T10:00:00Z
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Voici les films à voir du 6 au 12 septembre:

Deepwater Horizon

Samedi 6 septembre 20 h, Radio-Canada

En 2010, le monde entier est catastrophé par l’explosion de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon, qui provoque l’un des pires désastres écologiques de l’histoire des États-Unis. C’est toutefois son aspect humain que Peter Berg exploite dans ce film catastrophe enlevant et visuellement époustouflant, qui adopte le point de vue de l’un des 126 travailleurs qui étaient sur les lieux au moment de l’incident. Mark Wahlberg incarne le chef électricien Mike Williams, qui apprend avec effarement que le contracteur privé qui exploite la plateforme n’hésite pas à tourner les coins ronds afin d’économiser de l’argent. Malgré les mises en garde, un joint de ciment finit donc par céder, provoquant une fuite de millions de litres de pétrole qui s’embrasent à la première occasion. Maintenant, Mike doit trouver le moyen de sauver sa vie et celle de ses coéquipiers, le forçant à braver un enfer qui fera de nombreuses victimes.

L’étranger

Samedi 6 septembre, 20 h 30, TVA

Établi à Londres, où il a ouvert un petit restaurant avec son épouse, Ngoc Minh Quan voit le cours de sa vie bouleversé par la mort de sa fille unique dans un attentat à la bombe. Déterminé à identifier et à éliminer les membres du groupe terroriste responsable de l’attaque, il ouvre une enquête qui le met sur la piste de Liam Hennessy, un ancien membre de l’IRA devenu vice-premier ministre de l’Irlande du Nord. En tentant de lui soutirer des informations, l’ancien membre des forces spéciales met cependant le pied dans un nid de couleuvres qui révélera un complot aux ramifications inattendues — et qui permettra surtout à Jackie Chan de prouver qu’il a toujours la pêche. À 66 ans, l’acteur livre en effet des combats impressionnants ainsi qu’une prestation d’acteur respectable — du moins, plus que le scénario usé que Martin Campbell nous livre dans ce suspense correct, sans plus.

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Les grands esprits

Dimanche 7 septembre, 20 h 03, TQc

Après avoir observé les enseignants et les élèves d’un collège de banlieue français pendant deux ans, Olivier Ayache-Vidal nous livre un premier long métrage d’un réalisme touchant, ce qui lui permet d’aborder les thèmes de l’éducation et du fossé des classes sociales avec autant d’originalité que de bienveillance. On y retrouve le solide Denis Podalydès dans la peau de François Foucault, enseignant dans un prestigieux lycée parisien, qui fait l’erreur de critiquer les professeurs des collèges de banlieue devant une fonctionnaire du ministère de l’Éducation. Cette dernière le transfère alors dans un de ces établissements sous-financés, où il aura beaucoup de mal à connecter avec ses nouveaux élèves impolis et turbulents. Heureusement, sa rencontre avec un adolescent d’origine africaine lui donnera l’occasion de redécouvrir la valeur de l’enseignement, transformant son année de punition en touchante leçon humaine.

Le jeu de Molly

Dimanche 7 septembre 21 h, Noovo

Lorsqu’une blessure la force à mettre un terme à sa carrière de skieuse olympique, Molly Bloom décide de passer quelques mois à Los Angeles, où elle se voit offrir un poste d’assistante dans un tournoi de poker de haut niveau. Fascinée par cet univers où l’alcool et l’argent coulent à flots, elle ne tarde pas à en apprendre plus sur le sujet afin de gagner en indépendance, avant de lancer ses propres soirées de poker underground. Malheureusement, la mafia russe ne tarde pas à mettre le nez dans ses affaires, tout comme le FBI, contre qui elle a bien l’intention de se défendre. Elle engage ainsi le plus féroce des avocats afin de se lancer dans un combat juridique fascinant, adapté de l’autobiographie de la véritable Molly Bloom par le réalisateur et scénariste Aaron Sorkin. Ce dernier nous offre ainsi un drame somptueux, dont les dialogues finement écrits sont livrés avec brio par l’excellente Jessica Chastain et ses covedettes.

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Combat pour la liberté

Mardi 9 septembre 23 h 05, TVA

Alors qu’ils étudient dans un collège pour Blancs de l’Alabama, au début des années 1960, Bob Zellner et ses amis décident d’assister à la commémoration du boycott des bus de Montgomery pour préparer un devoir sur les relations raciales. Leur présence dans une église baptiste afro-américaine provoque cependant la colère des sudistes de leur communauté, qui tentent de les faire arrêter et leur font même des menaces. Révolté par cette réaction, Bob décide de s’engager activement dans le mouvement pour la défense des droits civiques des Noirs, risquant sa propre vie pour une cause dont la noblesse n’est plus à prouver. Dommage que ce drame biographique du réalisateur et scénariste Barry Alexander Brown se révèle aussi prévisible que convenu, limitant la portée de son message poignant et jamais moralisateur.

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Une séparation

Vendredi 12 septembre 23 h 30, TQc

Récompensé par les jurés de la Berlinale, des Césars et des Oscars, ce drame iranien d’Asghar Farhadi se classe parmi les meilleurs de son époque grâce à des acteurs stupéfiants, dont l’interprétation puissante révèle toutes les nuances d’une histoire bouleversante de réalisme, de complexité humaine et d’émotion. On y rencontre Simin, une enseignante et mère de famille qui souhaite quitter l’Iran afin d’offrir un avenir meilleur à sa fille. Puisque son mari, Nader, préfère rester au pays pour s’occuper de son père, qui souffre d’alzheimer, Simin décide de demander le divorce. Malheureusement, sa demande est refusée, et Simin choisit de quitter la maison, forçant Nader à chercher de l’aide pour son père. Un mensonge de Razieh, la jeune femme très religieuse, pauvre et enceinte qu’il engage, fera alors éclater cette famille qui ne tient plus qu’à un fil...

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