Les films à voir du 15 au 21 novembre

Voici notre sélection de films de la semaine du 15 au 21 novembre:

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Black Panther: Longue vie au Wakanda ***

Samedi 18 h 30, TVA

À la suite du décès inattendu de Chadwick Boseman, en 2020, le destin de la franchise Black Panther est plus incertain que jamais. Les studios Marvel choisissent toutefois d'aller de l'avant en transformant le scénario en véritable hommage à l'acteur et à son personnage, T'Challa, dont l'absence se fait toutefois durement ressentir. Sans le charisme de Boseman, le film de Ryan Coogler semble se transformer en joute politique et guerrière inutilement compliquée qui débute alors que Wakanda perd son roi. Un an plus tard, une expédition scientifique américaine à la recherche de vibranium provoque un incident diplomatique au royaume sous-marin de Talokan, qui tient le Wakanda pour responsable et menace d'attaquer le monde terrestre en représailles. Pour éviter le déclenchement d'une guerre mondiale, la nouvelle souveraine de Wakanda devra donc compter sur le soutien de ses proches - dont une nouvelle Black Panther.

Nos souvenirs brûlés ***1/2

Samedi 19 h, Séries Plus

Lorsque son mari perd la vie en tentant de défendre une femme violentée, Audrey trouve un réconfort inattendu auprès de Jerry, le meilleur ami du défunt, dont elle s'était toujours méfiée en raison de ses problèmes de drogue. Elle lui propose alors d'emménager chez elle, lui permettant d'obtenir de l'aide avec ses deux jeunes enfants tout en facilitant la désintoxication de Jerry. Cet échange de bons procédés donnera naissance à une amitié fragile, qui sera toutefois ébranlée par leurs démons respectifs tout au long de ce film de Susanne Bier. La réalisatrice danoise, qui nous offre ici son premier film en langue anglaise, nous plonge ainsi dans un drame honnête et profondément touchant sur le deuil et l'humanité, dont les magnifiques interprètes parviennent à nous faire oublier son rythme un peu traînant.

Nos belles-sœurs ***1/2

Mercredi 20 h, TVA

En 2010, René-Richard Cyr s'associait à Daniel Bélanger pour créer une version musicale de la pièce de théâtre la plus importante de notre histoire. Quatorze ans plus tard, il en tire une comédie musicale colorée, amusante et très divertissante, qui lui permet de relever haut la main son premier défi en tant que réalisateur. On lui pardonne ainsi ses petits problèmes de rythme alors qu'on redécouvre l'histoire de Germaine, qui gagne un million de timbres-primes grâce à un concours radiophonique. Pour coller tous ces timbres dans les carnets qui lui permettront de se procurer une foule d'articles, elle demande l'aide de sa sœur, sa fille et ses amies... mais quand son autre sœur dévergondée décide de se joindre à la fête, ces ménagères enchaînées par la pauvreté, la religion et le statut des femmes des années 1960 trouveront une ennemie commune envers qui liguer leur jalousie, leur colère et leur impuissance.

Le Roi Arthur: La légende d’Excalibur ***

Mercredi 23 h 05, TVA

La légende du roi Arthur a connu d'innombrables adaptations au fil des siècles, dont certaines se sont avérées plus mémorables que d'autres. Cette œuvre de Guy Ritchie se classe malheureusement dans la deuxième catégorie avec ses dialogues creux et ses personnages superficiels, dont les décisions ne s'avèrent pas toujours logiques. On se contente donc d'admirer les combats énergiques et les images magnifiquement sombres de ce film d'aventure fantastique, qui débute alors que le roi Uther Pendragon est renversé par son frère, Vortigern. Son fils, Arthur, parvient alors à s'échapper et à grandir dans l'anonymat le plus total, jusqu'à ce qu'il soit capturé et forcé à retirer une étrange épée coincée dans la pierre. Vortigern le condamne aussitôt à être exécuté, mais c'est sans compter sur Merlin et les anciens acolytes d'Uther, qui libèrent Arthur et en font le chef d'une rébellion longtemps attendue.

La pianiste ****

Vendredi 23 h 30, TQc

Comptant parmi les rares films à avoir reçu trois prix au festival de Cannes, ce drame érotique de 2001 consacre officiellement Michael Haneke comme l'un des plus grands réalisateurs de sa génération grâce à un scénario à la fois intelligent et terrible, qui révèle certains des côtés les plus tordus de la sexualité humaine. Isabelle Huppert y livre une performance remarquable dans la peau d'Erika, une professeure de piano solitaire et rigide qui subit sans broncher les mauvais traitements de sa mère, dont elle partage toujours l'appartement. Aussi cruelle avec ses élèves qu'avec elle-même, elle vit sa sexualité à travers l'automutilation et le voyeurisme, jusqu'à ce que sa rencontre avec un jeune élève du nom de Walter lui donne l'occasion de libérer ses pulsions sadomasochistes. Walter hésite toutefois à s'abandonner à ses désirs, dont les conséquences pourraient se révéler plus dangereuse que prévu.

Désobéissance ****

Vendredi 0 h 42, Radio-Canada

Des années après avoir été bannie de sa communauté juive orthodoxe de Londres, Ronit est de retour pour assister aux funérailles de son père. Elle y retrouve Dovid, un ami d'enfance et disciple de son père, qui l'invite à séjourner chez lui et son épouse, Esti. Cette dernière saisit alors l'occasion de renouer avec son ancienne amante, à qui elle avoue qu'elle n'a jamais cessé de l'aimer et qu'elle est malheureuse auprès de son mari, en dépit de l'affection et du respect qu'ils se portent. Ces retrouvailles empreintes de sensualité convaincront-elles Esti de s'enfuir avec Ronit, comme elle en rêve depuis si longtemps? C'est la question qu'on se demande jusqu'à la toute fin de ce drame romantique coécrit et réalisé par Sebastián Lelio, qui nous offre une puissante histoire d'amour, de foi et de pardon dans laquelle brillent Rachel Weisz et Rachel McAdams.