Les films à voir à la télé du 8 au 14 novembre

Envie d’une soirée cinéma sans bouger de votre salon? Du 8 au 14 novembre, plusieurs films coups de cœur vous attendent à la télé. Voici les titres à surveiller cette semaine!

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Top Gun: Maverick ****
Samedi 18 h 30, TVA

En 1986, le premier Top Gun ravissait les amateurs d’action avec un film débordant de testostérone et d’effets spéciaux spectaculaires, et 36 ans plus tard, sa suite n’en fait pas moins! Avec sa trame musicale accrocheuse, ses clins d’œil bien pensés, ses images magnifiques et son scénario rythmé, ce film de Joseph Kosinski rend en effet un bel hommage à l’original en nous ramenant le personnage de Pete «Maverick» Mitchell, un pilote de chasse rebelle qui accepte de retourner à l’académie Top Gun afin de former sa dernière cohorte pour une mission délicate. Le nouvel instructeur y retrouve Penny Benjamin, pour qui son cœur bat toujours, et y fait la rencontre de jeunes pilotes aussi talentueux qu’arrogants à qui il devra enseigner le travail d’équipe. Parmi eux se trouve Bradley «Rooster» Bradshaw, fils d’un ancien compagnon d’armes décédé qui a de bonnes raisons de lui en vouloir...

Grâce à Dieu ***1/2
Lundi 2 h 34, TQc

Inspiré par le véritable combat d’une dizaine de victimes d’abus sexuels de prêtres catholiques en France, le réalisateur et scénariste François Ozon propose une approche réaliste et sensible d’une réalité tristement répandue afin de créer un drame qui se révèle malheureusement aussi inconfortable que nécessaire. Récipiendaire du Grand prix du jury de la Berlinale en 2019, son film suit Alexandre Guérin, un banquier et père de famille qui est scandalisé d’apprendre qu’un ancien compagnon des scouts a été abusé par le même prêtre que lui. Il décide donc de mener une enquête très personnelle, qui lui apprend que le père Bernard Preynat exerce toujours sa fonction religieuse auprès des enfants. Déterminé à mettre ce prédateur hors d’état de nuire, il se lancera dans une épopée judiciaire qui révélera la complicité de l’église, redonnera le pouvoir aux victimes et fera vaciller sa propre foi.

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Nous étions soldats ***1/2
Mardi 21 h, Max

En ce Jour du souvenir, on célèbre le courage et l’abnégation de ceux qui défendent leur pays avec un film de Randall Wallace, qui nous replonge en pleine guerre du Vietnam avec un réalisme parfois dérangeant. Son scénario simple, mais efficace s’articule autour du lieutenant-colonel Hal Moore, qui débarque sur le terrain avec les 400 hommes de la 7e de cavalerie avant de recevoir l’ordre de défendre une base alliée sous attaque. Incapable d’obtenir la moindre information sur le nombre ou la position de ses ennemis, il prend rapidement conscience que la confusion et le manque d’organisation de l’armée américaine condamne sa division à une mort presque certaine, comme ce fut le cas pour des milliers de soldats de la guerre d’Indochine. Il fera pourtant de son mieux pour repousser les 4000 hommes qui l’encerclent afin de survivre à cette journée funeste.

Sisu: De l’or et du sang ***1/2
Mardi 23 h 05, TVA

Depuis qu’il a obtenu son congé de l’armée finlandaise, Aatami Korpi se consacre à la prospection d’or en solitaire dans les montagnes de la Laponie. Il vient d’ailleurs de miner le filon le plus généreux de sa carrière lorsqu’il croise des soldats nazis en pleine manœuvre de retraite, qui tentent de le tuer afin de lui dérober son or. En éliminant ces voleurs, Aatami devient cependant une cible pour leur chef, l’Obersturmführer Bruno Helldorf, qui lance aussitôt le reste de ses troupes à sa poursuite. Mais Helldorf ignore que cet ermite est un vétéran de la guerre d’Hiver surnommé l’Immortel, qui n’hésitera pas à déployer ses talents de tueur sanguinaire afin de nous faire vivre une aventure aussi explosive que divertissante. Le réalisateur et scénariste Jalmari Helander nous offre ainsi un film d’action plutôt classique, qui compense son manque de profondeur en multipliant les combats impressionnants!

Twist à Bamako ***
Vendredi 23 h 05, Radio-Canada

Alors que le Mali vient d’obtenir son indépendance, au début des années 1960, Samba embrasse la cause socialiste du président Modibo Keita, dont il tente de transmettre le message révolutionnaire dans les petits villages du pays. Sa visite dans l’un de ces hameaux lui offre alors l’occasion de sauver Lara, une femme en fuite, avec qui il entame une relation amoureuse en espérant que les réformes annoncées lui permettront bientôt de rompre son mariage forcé. Quand ces réformes font plutôt fermer les clubs de danse qu’il affectionne et menacent l’avenir de Lara, Samba en vient cependant à remettre son idéalisme ainsi que son avenir en question, plongeant les cinéphiles au cœur d’un drame historique déchirant. Malheureusement, le style trop pédagogique du réalisateur Robert Guédiguian finit par diluer la beauté de ses images et la pertinence de ses thèmes humains, qui se révèlent finalement plus intellectuels qu’émotionnels.

Louise en hiver ***1/2
Vendredi 1 h 24, TQc

Bien que les images de synthèse soient devenues la Mecque du cinéma d’animation, Jean-François Laguionie prend le pari de revenir à un style de dessin plus sobre et traditionnel afin de raconter l’histoire de Louise, une vieille dame qui se retrouve coincée sur la petite station balnéaire de Biligen-sur-Mer lorsqu’elle rate le dernier train de la saison. Privée d’électricité et de moyens de communication, elle réalise qu’elle devra traverser l’hiver avec un vieux chien et ses propres souvenirs pour seule compagnie, ce qui est loin de provoquer sa peur. Au contraire, elle embrasse plutôt le rythme de la nature et de sa propre solitude afin de se plonger dans une réflexion lumineuse sur la vie, la mémoire et le temps, qui transforme ce long-métrage délicat en exploration philosophique dont on apprécie autant le rythme contemplatif que les charmantes images.