Les Canadiens retrouveront-ils leurs ailes?
TVA Sports
Après avoir été totalement dominés par les Panthers de la Floride il y a deux jours, les Canadiens tenteront de se reprendre, ce soir, alors qu’ils recevront les Red Wings de Detroit.
Comme tous les samedis, cet affrontement sera présenté à TVA Sports. Notre émission d’avant-match s’amorcera à 18h.
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Les visiteurs s’amènent dans la métropole québécoise avec le vent dans les voiles, ayant remporté quatre de leurs cinq dernières rencontres. Avant de s’envoler vers Montréal, ils ont triomphé des Blackhawks de Chicago par la marque de 5-1 pendant que le CH perdait par le même pointage contre les Panthers, lui aussi à domicile.
Il s’agira de la deuxième confrontation de la saison entre les Canadiens et les Wings. Le 9 novembre, la troupe de Martin St-Louis avait signé une victoire de 3-2 en prolongation grâce au but décisif de Cole Caufield. Cayden Primeau avait alors obtenu son premier gain dans la LNH.
Cette fois, c'est Jake Allen qui sera le gardien partant. Il fera face à Ville Husso.
Par ailleurs, avant le match, les Canadiens rendront hommage aux Alouettes de Montréal, champions de la Coupe Grey.
La formation à l'entraînement :
Attaquants :
- Caufield - Suzuki - Monahan
- Gallagher - Dvorak - Anderson
- Pearson - Evans - Slafkovski
- Ylönen - Stephens - Armia
Défenseurs :
- Matheson - Lindström
- Guhle - Barron
- Struble - Kovacevic
Voici les points de presse d’avant-match de Martin St-Louis, Sean Monahan, Juraj Slafkovsky, Kaiden Guhle et Nick Suzuki :
Encore un massacre?
S’il faut se fier au passé, l’un des deux clubs vivra l’enfer au Centre Bell. Les deux dernières fois que les Canadiens et les Wings en sont venus aux prises un 2 décembre, les partisans ont assisté à des raclées.
En 2017, Paul Byron, aujourd’hui à la retraite, avait réalisé le seul tour du chapeau de sa carrière dans un éclatant gain de 10-1 des Montréalais.
La date du 2 décembre 1995 est cependant beaucoup plus marquante. Les faits survenus ont été largement médiatisés et continuent de hanter les admirateurs de Patrick Roy qui auraient aimé le voir disputer toute sa carrière à Montréal. Le duel contre les Wings cette année-là allait toutefois changer le cours des événements pour les années à venir.
Avec Scotty Bowman derrière le banc, les Wings, c’est le cas de le dire, ont volé haut en 1995-1996 en vertu de 62 victoires et de 131 points en saison régulière. Et leur triomphe de 11-1 au vieux Forum ce soir-là a illustré toute leur puissance. Misant entre autres sur un redoutable quintette russe formé entre autres des attaquants Sergei Fedorov, Igor Larionov et Vyacheslav Kozlov, les redoutables visiteurs menaient 5 à 1 après 20 minutes et la soirée des spectateurs était déjà à l’eau.
Mais le pire restait à venir. À la grande surprise de nombreux observateurs, l’entraîneur-chef du Tricolore, Mario Tremblay, a laissé Roy devant le filet au début de la deuxième période et le massacre s’est poursuivi. Les Wings ont enfilé quatre autres buts avant qu’un «Casseau» exaspéré soit finalement remplacé.
Tous les Québécois ont vu au moins une fois cette séquence du gardien levant les bras après un arrêt de routine effectué sous les applaudissements de dérision de la foule. Puis, il y a eu le regard de feu de Tremblay au moment où le numéro 33 a pris place sur le banc du portier substitut... et aussi, ce bref, mais ferme message de Roy transmis au président Ronald Corey, assis dans la première rangée.