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Opinions

Les antivaccins vont-ils s’en prendre à la rougeole?

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TVA Nouvelles

2024-03-04T22:15:45Z
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Une récente réticence envers les vaccins fait en sorte qu’il y a une résurgence des cas de rougeole au Québec.

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«Les adultes qui ne veulent pas que leurs enfants soient vaccinés ont été vaccinés lorsqu’ils étaient plus jeunes et ne connaissent aucune personne qui a eu des complications de ces vaccins. Pour des raisons de conversation de couloir, d’internet, de réseaux sociaux, on prend la voie de la contestation scientifique, c’est vraiment triste. Je comprends que l’on doit avoir le choix, mais devant l’océan de preuves scientifiques de la non-dangerosité des vaccins de la rougeole et du risque de cette maladie, c’est malheureux», explique Gaétan Barrette.

  • Écoutez l'entrevue avec Dr Luc Boileau, directeur national de la santé publique du Québec au micro d’Alexandre Dubé via QUB :

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Les antivaccins devraient respecter ce qu’ils mentionnaient pendant la pandémie de la COVID-19, selon Mathieu Bock-Côté.

«Les "antivax" nous disaient au moment de la pandémie qu’ils n’étaient pas contre les vaccins en général, on est contre celui-là parce qu’on ne le connait pas assez et il nous inquiète alors que les autres sont corrects parce qu’ils ont été vérifiés par le temps. J’aurais envie de dire aux antivaccins, "soyez fidèles à votre discours. Vos réserves sur le vaccin de la COVID ne s’appliquent pas sur le vaccin contre la rougeole"», dit-il.

D’ailleurs, les complications possibles à la rougeole sont connues et elles sont graves.

«C’est un des virus les plus contagieux de la nature. Ça n’a rien avoir avec la COVID-19, Le virus rentre dans un endroit, les gens qui ne sont pas vaccinés, c’est terminé, ils vont l’avoir (...) C’est quelque chose qui est perçu comme quelque chose d’anodin, mais qui ne l’est pas», précise l’ancien ministre de la Santé et des Services sociaux.

Ce qui inquiète les analystes politiques, c'est que la réticence sur les vaccins contre la COVID se répand vers l’ensemble des vaccins.

«Il y a un mouvement antivaccin en général, mais c’est un mouvement qui n’est pas très puissant et il avait été amplifié par la pandémie. Ce que je redoute, c’est que cet effet d’amplification soit durable», explique Mathieu Bock-Côté.

Ce qui ne serait pas surprenant, selon le docteur Barrette.

«Le problème dure depuis trop longtemps. Sans accuser qui que ce soit. Il y a des CLSC qui ont du personnel qui est antivaccin. C’est une réalité au Québec», mentionne-t-il.

Voyez les explications complètes dans la vidéo ci-dessus.

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