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L'article provient de TVA Nouvelles

Lendemain de débat: Bruno Marchand déplore le ton «agressif» de Sam Hamad

Selon le maire sortant, son adversaire veut jouer à «qui tape le plus fort»

Le maire sortant, Bruno Marchand, et le candidat à la mairie Sam Hamad se sont affrontés jeudi sur les ondes de BLVD, devant l'animateur Denis Gravel.
Le maire sortant, Bruno Marchand, et le candidat à la mairie Sam Hamad se sont affrontés jeudi sur les ondes de BLVD, devant l'animateur Denis Gravel. Photo Stevens LeBlanc
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Photo portrait de Stéphanie  Martin

Stéphanie Martin

2025-10-03T15:50:25Z
2025-10-03T19:00:11Z
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Au lendemain du débat radiophonique où il a affronté Sam Hamad, le maire sortant Bruno Marchand a déploré l’attitude «agressive» de son adversaire, qui voulait selon lui jouer à celui «qui tape le plus fort». «C’est décevant», dit-il. 

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En marge d’une annonce économique au port de Québec, M. Marchand est revenu sur le débat de la veille à BLVD, qui, par moments, était très tendu. Le candidat Sam Hamad avait adopté la stratégie de poser un flot de questions et d’interrompre régulièrement son adversaire.

Selon le maire sortant, à 30 jours de l’élection à la mairie du 2 novembre, on cherche encore la vision de M. Hamad. «Il a dit: “Je vais vous présenter bientôt ma vision”. [...] Donc, c’est pas étonnant qu’on ait un débat de cette nature-là, où il coupe la parole, il est agressif, il crie, il veut parler plus fort, il traite de X, Y, Z noms. C’est pas étonnant. Ça masque le fait qu’il n’en a pas, d’idées, il n’est pas capable de les présenter. Il est toujours sur le mode attaque. Je ne pense pas que ça sert la démocratie et le débat.»

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Vieux débats

Selon M. Marchand, M. Hamad a choisi d’adopter le ton des «vieux débats politiques des années 80-90 où c’est “qui parle le plus fort” et “qui tape le plus fort”». Il se dit convaincu que les citoyens de Québec ne souhaitent pas ce genre de politique. 

À plusieurs reprises, lors du débat, Sam Hamad a accusé M. Marchand de ne pas bien connaître les données liées à la gestion de la Ville, se disant «déçu» et «surpris». 

«Champion» des connaissances

Pour Bruno Marchand, le but d’un débat n’est pas de connaître «le plus grand champion de toutes les connaissances de la Ville». Il assure avoir eu toutes les réponses, mais avoir arrêté de répondre, parce que de toute façon, dit-il, son adversaire n’aurait jamais été satisfait.

«J’aurais eu beau répondre à plus de questions de M. Hamad, il en aurait eu plus. Il avait des pages de questions. Sa stratégie, c’était: “Je vais finir par en avoir une.” J’ai arrêté de répondre. Pas parce que je n’avais pas les réponses, parce qu’il n’y avait rien à faire.»

Appelé à réagir, le candidat Sam Hamad a fait parvenir au Journal une courte déclaration écrite. «Je crois simplement que M. Marchand est peu habitué à être challengé. Pour ma part, je considère que confronter les idées fait partie de la démocratie. En campagne électorale, éviter les questions, c’est éviter les citoyens», a-t-il soutenu.

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