Augmentation des prix des loyers : Legault se dit ouvert à corriger la clause F
Jasmin Dumas | TVA Nouvelles
Talonné par Québec solidaire, le gouvernement du Québec se dit ouvert à corriger la clause F, qui permet aux propriétaires de logements construits il y a cinq ans ou moins d’augmenter sans limite le prix des loyers.
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Le chef de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois s’est levé jeudi durant la période de questions au Salon bleu pour interpeller le premier ministre François Legault à propos de cette fameuse clause F: «Réglons le problème, assurons-nous de changer la loi pour que des augmentations de 720 $ par mois dont tout le monde s’entend que ça n’a pas d’allure, bien que la loi le prévoit et que ça devienne impossible au Québec d’exploiter des locataires comme ça», a-t-il déclaré.
Le premier ministre François Legault a admis la problématique: «Pour les nouveaux logements, il y a un problème quand on coche la case F et on est d’accord pour changer ça.» La ministre des Affaires municipales et de l’Habitation Andrée Laforest ajoute : «Il y a du travail qui se fait, on est prêt à changer la loi.»
Au cabinet de la ministre, on indique qu’il s’agit d’une priorité. Sauf que les locataires qui ont reçu un avis d’augmentation au cours des derniers jours ont un mois pour décider s’ils acceptent la hausse ou s’ils déménageront à la fin de leur bail. «Le premier ministre est comptable. Peut-il donner un conseil de comptable à ses personnes, où est-ce qu’elles doivent couper pour payer leur loyer?», s’est toutefois questionné Gabriel Nadeau-Dubois.