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L'article provient de Le Journal de Montréal
Opinions

Le vrai scandale chez Twitter

AFP
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Photo portrait de Mathieu Bock-Côté

Mathieu Bock-Côté

2022-12-09T20:30:00Z
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On parle beaucoup de l’arrivée d’Elon Musk à la tête de Twitter, mais pour d’étranges raisons.  

• À lire aussi: Les «Twitter Files»: le pétard mouillé d’Elon Musk

On l’accuse de libérer la parole haineuse alors qu’il veut plutôt restaurer la liberté d’expression.

Surtout, on parle bien peu des révélations qu’il multiplie actuellement pour montrer de quelle manière Twitter, sous sa précédente administration, fonctionnait à la censure idéologique. 

Biden

On appelle ces révélations les « Twitter files ». Il faudrait pourtant leur accorder la plus grande attention.

Premier exemple, qui nous ramène au moment de l’élection présidentielle américaine : l’histoire entourant l’ordinateur portable de Hunter Biden, le fils de Joe Biden, et le contenu jugé selon certains problématique qui s’y trouvait. 

  • Écoutez la rencontre Bock-Côté - Martineau avec Mathieu Bock Côté, tous les jours dès 10h sur QUB radio :

Le New York Post avait révélé l’histoire. Le camp démocrate était en panique – il craignait que l’histoire n’ait le même effet que celle des courriels de Hillary Clinton, quatre ans plus tôt. 

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Les apparatchiks de Twitter, massivement démocrates, partageaient la même crainte. Ils décidèrent alors de censurer l’histoire à partir de fallacieux prétextes, en assimilant cet article à la même catégorie que les contenus relevant de la pornographie juvénile. 

Autrement dit, ils ont censuré une information de la manière la plus tordue parce qu’ils craignaient ses effets politiques.

On appelle ça une tentative de manipulation électorale.

Il y a quelques mois encore, ceux qui en parlaient étaient accusés de conspirationnisme. Aujourd’hui, il faut convenir que ces pratiques de censure étaient bien réelles. 

  • Écoutez la rencontre Bock-Côté - Martineau avec Mathieu Bock Côté, tous les jours dès 10h sur QUB radio :

Censure

Deuxième exemple : on a appris avant-hier que des employés de Twitter avaient constitué une liste noire de comptes qu’il fallait invisibiliser, bannir, « blacklister » ou de sujets qu’il fallait condamner à demeurer marginaux, pour qu’ils ne structurent pas le débat public. Globalement, c’est la « droite » qui était visée. 

Encore une fois, c’est une logique de censure qui était privilégiée par les cadres du réseau social.

Pourquoi ces manipulations grossières de l’opinion ne suscitent-elles pas une indignation généralisée ?

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