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L'article provient de Le Journal de Québec
Transports

Un réseau structurant pour attirer les immigrants à Québec

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Photo portrait de Diane Tremblay

Diane Tremblay

2022-03-31T16:24:47Z
2022-04-01T01:23:13Z
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Pour attirer les immigrants dont les entreprises de Québec ont tant besoin, la Ville doit améliorer son réseau structurant de transport en commun.

Le poids démographique de l’immigration à Québec est de 5,6 % alors qu’il se situe à 9,7 % dans la province, selon le rapport Vision 2035 commandé par la Chambre de commerce et d’industrie de Québec (CCIQ). 

Les faiblesses du système actuel de transport en commun sont l’un des facteurs qui découragent les immigrants à s’établir à Québec, selon Steeve Lavoie, président et chef de la direction. 

« Vous allez à Montréal, pour vous déplacer, c’est beaucoup plus facilitant. Vous demanderez à des immigrants de se déplacer dans les parcs industriels, avec les shifts de soir. Il n’y a plus d’autobus. »

« Ces gens-là arrivent, ils n’ont pas d’auto. Ils commencent à se construire une richesse pour en acheter une, mais les premières années, si tu choisis entre les deux, tu choisis ce qui est plus facilitant pour te déplacer pour aller travailler. »

La prochaine phase

Alors que la Ville attend toujours le décret pour lancer les appels d’offres pour la construction du tramway, la CCIQ recommande la mise en place d’un comité de planification de la seconde phase.

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« Il est d’ailleurs temps que les décideurs de Québec sachent que la communauté d’affaires appuie fermement le tramway et son réseau structurant », peut-on lire dans le rapport rendu public jeudi.

« Il faut déjà prévoir pour dans dix ans, l’allonger, parce que les besoins vont être là encore dans dix ans et ils vont continuer de grandir », a ajouté M. Lavoie.

Un enjeu qui stagne

Force est de constater que le dossier sur la mobilité a « stagné » dans la capitale nationale depuis le dévoilement de la vision Cap sur Québec 2025, élaborée en 2013, déplore le président. 

« On est pratiquement au même point. C’est sûr que lorsqu’on parle de retarder des projets de mobilité, ici à Québec, ça nous inquiète. »

« Avoir un meilleur réseau, c’est plus attirant. C’est plus facilitant. Donc, oui, ça reste la priorité numéro un [sic]. »

Pour M. Lavoie, l’amélioration de la mobilité dans la région de Québec inclut aussi le troisième lien. 

« On parle beaucoup de mobilité des personnes, mais il ne faut pas oublier la mobilité des marchandises. S’il y a une chose que la pandémie nous a apprise, c’est que le secteur du transport est un secteur prioritaire. »

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