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L'article provient de Le Journal de Québec

De Montréal à Québec, des réfugiés courent pour l’espoir

MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI
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Audrey Robitaille

2022-03-27T16:51:53Z
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Douze jeunes réfugiés ont débuté à la course, dimanche matin, un ultramarathon de l’espoir qui s’étend sur 250 km, de Montréal à Québec. 

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La course a débuté vers 11h à la place Émilie-Gamelin, à Montréal, avec un peu de retard. L’excitation se ressent tout de suite chez les jeunes participants et les intervenants. «On est très fébriles», a avoué Virginie Leblanc, intervenante chez Motivaction Jeunesse.

Du 27 mars au 1er avril, douze réfugiés de 10 nationalités différentes parcourront plus de 250 km à relais afin de livrer un message d’espoir, d’ouverture et de tolérance. L’événement, qui se veut aussi une «aventure d’intégration», a été organisé dans le cadre de la semaine d’actions contre le racisme.

Anjan Rai, l’un des participants, est né dans un camp de réfugiés au Népal, et n’avait jamais eu de passeport avant d’immigrer au Canada. «Je veux montrer aux Québécois qu’on est capable de vivre ensemble, peu importe les nationalités, les religions et les différences», a affirmé le jeune réfugié.

«Moi, je veux montrer aux Québécois que les immigrants sont très courageux», a renchéri Zahangir Alam, un Rohingya qui a vécu dans un camp de réfugiés en Birmanie.

Ka Meh Lay, d’origine birmane, a quant à lui vécu dans un camp de réfugiés près de la Thaïlande. «Immigrer, c’est difficile. Mais on ne lâche pas, on le fait quand même», a ajouté le jeune participant.

Les douze participants au projet ont chacun leurs propres raisons qui les motivent à courir lors de cet ultramarathon, mais tous ont le même objectif en fin de compte: montrer au Québec que l’immigration peut être positive et que vivre ensemble, c’est possible.

«Ils ont déjà entrepris la route pour trouver un monde meilleur. C’est pour ça que l’événement s’appelle “La route de l’espoir”», a expliqué Mme Leblanc.

«Ils savent que ça va être difficile, mais ils le font pour dire qu’ils sont ici et qu’il ne faut pas avoir peur», a-t-elle ajouté.

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