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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Le SPVQ enquête sur une présumée intoxication par piqûre survenue dans les derniers jours

La police tente de faire la lumière sur un incident qui serait survenu récemment à Québec

Photo Agence QMI, MARC VALLIÈRES
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Photo portrait de Elisa Cloutier

Elisa Cloutier

2025-07-11T18:25:00Z
2025-07-11T19:38:01Z
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Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a ouvert une enquête pour faire la lumière sur un cas présumé d’intoxication par piqûre, survenu au cours des derniers jours à Québec.

• À lire aussi: Plus de 140 femmes piquées par des seringues en une nuit pendant un festival en France

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C’est ce qu’a confirmé la porte-parole du SPVQ Laurence Godbout, en affirmant qu’un dossier était présentement en «analyse» à la suite d’une plainte portée «récemment» au service de police en ce sens.

«Ce n’est pas quelque chose de nouveau, on en a déjà entendu parler», soutient Mme Godbout, en ajoutant que l’enquête avait été amorcée depuis peu. Les policiers sont à l’étape des vérifications, dit-elle.

Depuis les dernières heures, des messages circulent sur les réseaux sociaux voulant que des cas d’intoxication involontaire par seringue soient survenus lors de spectacles au Festival d’été de Québec.

Toutefois, le SPVQ n’a pu confirmer si l’incident présumé à l’origine de l’enquête s’était déroulé dans le cadre de l’évènement.

De son côté, l’équipe des relations avec les médias du Festival d’été n’a pas confirmé si un ou des cas d’intoxication involontaire par seringue avaient été rapportés sur les différents sites de l’évènement.

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«Nous sommes pleinement conscients des préoccupations que peut susciter ce type de situation alléguée, et [...] BLEUFEU la prend avec le plus grand sérieux [...]. Nous encourageons toute personne ayant été témoin ou victime de geste répréhensible à communiquer rapidement avec les autorités policières», a répondu la porte-parole du FEQ, Véronique Bouillé.

Aux urgences

Par ailleurs au CHU de Québec, on indique qu’une dizaine de personnes se sont présentées aux urgences à la suite d’intoxications à certaines drogues par injection entre le 1er mai et le 10 juillet derniers.

«Ces consultations incluent les usagers ayant consommé de manière volontaire et involontaire», précise la porte-parole du CHU de Québec, Marilou Couture.

Il s’agit sensiblement du même nombre d’hospitalisations qu’à pareille date l’an dernier, ajoute-t-elle.

Saguenay aussi

Ce phénomène pour le moins troublant a aussi été signalé à Saguenay, où la Sûreté du Québec (SQ) effectue également des vérifications concernant un cas rapporté sur les réseaux sociaux, affirme le porte-parole de la SQ de Saguenay, Jean-Raphaël Drolet.

«Nous sommes en validation, afin de vérifier si cet évènement est fondé ou non», précise M. Drolet, en ajoutant que, pour l’instant, aucune plainte n’avait formellement été faite aux policiers.

L’évènement présumé se serait déroulé au Festival country de Labrecque, au Lac-Saint-Jean, la semaine dernière, mentionne M. Drolet.

Selon un message ayant été partagé des milliers de fois sur les réseaux sociaux, cinq jeunes filles se seraient fait «piquer et droguer» à leur insu pendant ce festival.

Plusieurs cas en France

Des cas d’intoxications par piqûres, appelés «piqûres sauvages», ont aussi été signalés en France, dans des festivals ou des boîtes de nuit, au cours des derniers mois.

À la fin du mois de juin, plus de 140 femmes ont signalé aux autorités avoir été victimes de «piqueurs» lors de la Fête de la musique, un grand évènement organisé à travers toute la France.

Consulter en urgence

Les autorités locales soutiennent qu’en cas de suspicion ou d’intoxication involontaire par piqûre, il est important d’être évalué en urgence dans un centre hospitalier.

Celles-ci peuvent être associées à des risques d’intoxication et à des risques infectieux.

«On recommande de donner les premiers soins le plus rapidement possible et de nettoyer la plaie à l’eau et au savon. La personne doit ensuite consulter un médecin dans les deux heures, par exemple à l’urgence. Dès son arrivée, elle doit informer le personnel qu’elle a été piquée avec une seringue. Selon l’évaluation, il est possible qu’elle soit testée, qu’elle reçoive un traitement préventif ou un vaccin», affirme Marianne Lajoie, porte-parole du CIUSSS de la Capitale-Nationale.

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