Le rappeur Nekfeu est accusé de viol

Le rappeur français Nekfeu est visé par des accusations de violences sexuelles et psychologiques par son ex-compagne. Lundi, il a nié ces allégations par communiqué.

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«Ma cliente a dénoncé auprès des services de police des faits de violences psychologiques, sexuelles et physiques commis durant leur relation, soit pendant près de 4 ans», a indiqué Me Florence Fekom, l’avocate de l’ex-femme de Nekfeu, dans un communiqué publié sur son compte X dimanche soir.

«Après des années vécues dans le silence et la peur, elle ne dispose plus d’autre choix que de partager cette affaire publiquement, au vu du traitement judiciaire différencié dont elle pâtit depuis plusieurs mois», a ajouté l’avocate. Dans le document, elle parle également de plusieurs viols dénoncés par sa cliente.

Quelques minutes plus tard, son compte avait été suspendu par la plateforme sociale. Le communiqué a été largement partagé sur les réseaux sociaux.

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«Après une première dénonciation des faits à la police en juin 2023, sans être suivie de dépôt de plainte, la cliente de Florence Fekom a de nouveau contacté la police en juin 2024 afin de compléter sa déposition de l’année passée, expliquant cette fois-ci vouloir déposer plainte», rapporte le média français 20 minutes.

La plaignante dit avoir été «malmenée» par les policiers du commissariat du XIe arrondissement de Paris où elle est allée porter plainte selon l’avocate.

L’ancien couple est déjà engagé dans des procédures judiciaires dans le cadre d’un divorce prononcé le 28 mars 2024.

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Une procédure de divorce compliquée

Lundi, Nekfeu, de son vrai nom Ken Samaras, a nié ces allégations dans une lettre publiée sur le compte X de son avocate, Me Marie-Alix Canu-Bernard.

«Ces accusations ont déjà été classées sans suite par la justice et reviennent au moment même où elle (la plaignante, NDLR) a été interpellée hier soir pour la disparition inquiétante de mon fils de 3 ans», peut-on lire dans la lettre.

Le rappeur a obtenu la garde de son enfant en mars dernier. Son ex-femme a un droit de visite et d'hébergement, rapporte BFMTV.

L’homme de 34 ans a d’ailleurs porté plainte pour «non-représentation de l'enfant», alors que la mère n’aurait pas remis l’enfant à son père à de nombreuses reprises entre juillet 2022 et mai 2024.

Elle sera jugée pour ces faits en janvier 2025, rapporte toujours BFMTV.