Violences faites aux femmes: l’actrice Saoirse Ronan remet un acteur à sa place après une blague

L’actrice irlandaise Saoirse Ronan a remis à sa place l'acteur Paul Mescal sur le plateau d'un talk-show anglais après une blague d'autodéfense.

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La femme de 30 ans était invitée à la populaire émission The Graham Norton Show, aux côtés des acteurs Denzel Washington, Paul Mescal et Eddie Redmayne.

Alors qu'Eddie Redmayne racontait comment il avait appris lors du tournage d'une série à utiliser son téléphone cellulaire pour riposter à une attaque dans la rue, Paul Mescal est intervenu. Il s'est demandé, d’un ton moqueur, à quel point il était utile de savoir utiliser un téléphone cellulaire pour se défendre. 

«Qui va vraiment penser à ça? Si quelqu’un m’attaque vraiment, je ne vais pas prendre mon téléphone», a-t-il lancé. 

Ses propos ont fait rire les autres invités masculins et l'animateur.  

Rires jaunes

Saoirse Ronan semble l'avoir trouvé moins drôle. 

«C’est à ça [le harcèlement de rue] que les filles doivent tout le temps penser. N’ai-je pas raison, mesdames?», a rétorqué la récipiendaire d’un Golden Globe.

Elle s'est ensuite fait applaudir par le public, alors que les hommes sur le plateau cherchaient leurs mots.

«Merci, Saoirse»

Sur les réseaux sociaux, plusieurs personnes ont salué la réponse de l’actrice.

«Je suis très heureux que Saoirse ait pu faire entendre sa voix. Ce qu’il faut retenir, c’est que le privilège peut prendre plusieurs formes: le genre, la grandeur, le poids, la couleur de peau, ne pas être invalide et plus. Il peut être difficile de s’en rendre compte lorsqu’on est un privilégié», a écrit un homme.

«Je suis reconnaissante qu’elle ait fait entendre sa voix, qu’elle ait attiré l’attention sur le fait que la vie des femmes est tellement différente [de celle des hommes] et que c’est effrayant», a commenté une personne.

«Voilà ce que c’est d’être une femme. Tous les jours. Être entourée d'hommes «bons», mais qui continuent de parler par-dessus vous et de ne pas comprendre les épreuves que vous traversez. Parce que ce sont des hommes», a commenté une autre.

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