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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Le quart-arrière du Rouge et Or Arnaud Desjardins égale un record

Le quart-arrière du Rouge et Or de l'Université Laval Arnaud Desjardins décoche une passe vendredi face aux Redbirds de McGill, au Stade Percival-Molson à Montréal.
Le quart-arrière du Rouge et Or de l'Université Laval Arnaud Desjardins décoche une passe vendredi face aux Redbirds de McGill, au Stade Percival-Molson à Montréal. Photo Martin Alarie
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Mylène Richard

2025-10-11T01:53:22Z
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Arnaud Desjardins, du Rouge et Or de l’Université de Laval, a égalé le record du plus grand nombre de passes de touché en carrière par un quart-arrière du Réseau du sport étudiant du Québec, vendredi, à Montréal.

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Sur le terrain des Redbirds de McGill, Desjardins a rejoint Nathan Carignan sur sept verges à la fin du deuxième quart pour égaler la marque de 70 passes de touché de Hugo Richard, un ancien de la formation de Québec.

Richard, deux fois champion de la Coupe Vanier en 2016 et en 2018, étant nommé le joueur par excellence de deux finales canadiennes, a évolué avec le Rouge et Or de 2014 à 2018.

«J’essaie [de battre le record], mais il y a eu des punitions et des ballons échappés. On va tenter de le faire dans le gros show la semaine prochaine», a mentionné au terme d’une victoire de 43 à 21 le pivot qui recevra les Carabins de l’Université de Montréal au stade TELUS le dimanche 19 octobre.

Arnaud Desjardins a aussi démontré qu'il pouvait courir, vendredi, face aux Redbirds.
Arnaud Desjardins a aussi démontré qu'il pouvait courir, vendredi, face aux Redbirds. Photo Martin Alarie

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Indiscipline

Dimanche dernier, Desjardins n’avait pas été en mesure de lancer plus d’une passe de touché, et Laval n’avait pas été très convaincant à la maison dans un gain de 19 à 8 face aux Stingers de Concordia.

Le Montréalais de 25 ans ne veut nécessairement étirer le plaisir, admettant que le record n’avait pas occupé ses pensées comme à son dernier départ.

«Le meilleur des mondes, c’est qu’on gagne. Ça ne m’affecte plus. La semaine passée, peut-être que j’y pensais un peu plus, mais là, je m’étais bien préparé», a indiqué Desjardins, encouragé par une quinzaine de proches au Stade Percival-Molson.

Le numéro 12 a complété 25 de ses 31 relais pour 246 verges et une interception. Il a aussi inscrit un majeur sur une course de 19 verges pour ouvrir la marque.

«Arnaud a fait de très belles choses, mais on ne s’est pas aidé avec plusieurs punitions, sinon il aurait eu le record, a analysé l’entraîneur-chef Glen Constantin. [...] On a perdu au moins trois quarts de terrain en pénalités. On ne peut pas se permettre ça.»

Glen Constantin, l'entraîneur-chef du Rouge et Or de l'Université Laval.
Glen Constantin, l'entraîneur-chef du Rouge et Or de l'Université Laval. Photo Martin Alarie

«Ça fait mal»

Desjardins a failli réussir sa 71e passe de touché en fin de match, mais Carignan a été incapable de capter le relais historique dans la zone payante.

«Ça fait mal. Mais un jeu c’est un jeu et on passe au prochain. Ç’a passé entre mes mains, a raconté le receveur, reconnaissant son erreur. C’était une très belle passe d’Arnaud. J’étais un peu fâché.»

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Néanmoins, Carignan peut se consoler en se rappelant qu’il est celui qui a attrapé le ballon pour égaler le record.

«La passe était directe dans ma poitrine, je n’ai pas fait grand-chose. Tout le mérite lui revient», a-t-il ajouté humblement.

Jordan Lessard a de son côté donné une dernière chance à Desjardins de se retrouver aux commandes pour battre le record en fin de partie.

«J’ai fait l’interception pour lui, j’ai pensé à lui! a lancé en riant le demi défensif, qui a connu un gros match. J’ai fait un bel attrapé et ce sera dans ma vidéo de faits saillants!»

Mais Desjardins a ensuite raté sa passer vers Isaac Gaillardetz dans le territoire ennemi.

Mathieu Roy en feu

Jérémy Ouellette, sur une faufilade du quart, et Mathieu Roy, deux fois au dernier quart sur des distances de 43 et 86 verges, ont aussi célébré dans la zone des buts. Le second a d’ailleurs connu une excellente soirée de travail avec 207 verges en 20 courses en plus d’attraper trois ballons pour 59 verges.

«Ç’a été dur, comme un effet en crescendo. C’est ça le jeu au sol, une fois que ça débloque, ça débloque. Mais ça prend du temps à s’établir, a souligné Roy. Encore une fois la ligne offensive a fait une bonne job pour m’amener à la ligne de mêlée et ensuite, j’ai fait ma magie.»

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