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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Le PQ n’a peut-être pas autant le vent dans les voiles que les élections partielles le laissent croire, estime Emmanuelle Latraverse

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TVA Nouvelles

2025-09-04T21:56:04Z
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La démission de la ministre Andrée Laforest ouvre la porte à une nouvelle élection partielle, une quatrième en deux ans, et selon Mario Dumont et Emmanuelle Latraverse, il n’est pas impossible que celle-ci soit remportée par le Parti Québécois.

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La circonscription de Chicoutimi a été représentée par des députés péquistes de façon ininterrompue entre 1973 et 2018, avant d’être ravie par Andrée Laforest et la CAQ.

Si la formation de Paul St-Pierre Plamondon devait remporter cette partielle, il s’agirait d’un quatrième gain de suite pour le PQ.

Toutefois, une telle séquence, si elle s’avérait, ne garantirait pas une victoire du Parti Québécois lors des prochaines élections générales.

Après la première élection du PQ en 1976, la formation de René Lévesque avait perdu plusieurs élections partielles aux mains du PLQ, rappelle Mario Dumont. Pourtant, lors des élections de 1981, le Parti Québécois l’avait emporté haut la main, obtenant 80 des 122 sièges à l’Assemblée nationale.

Il n’est pas impensable que le PQ se fasse jouer le même tour lors des élections de 2026, croit Emmanuelle Latraverse.

«Il y a une épée de Damoclès au-dessus de la tête [du PQ]. Ce qu'on le voit dans les intentions de vote, on le voit dans les partielles. Dans les partielles, tu punis ou tu récompenses le gouvernement. Ça ne t'engage à rien de voter PQ», explique la chroniqueuse et animatrice.

«Quand tu es rendu à élire un gouvernement, tu votes pour un référendum. Donc le choix des gens ne sera pas le même, c'est la raison pour laquelle je suis convaincue que l'élection qui s'en vient dans un an va être moins prévisible qu'elle ne le semble en ce moment», ajoute-t-elle.

Pour voir l’échange complet, visionnez la vidéo ci-haut.

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