Le plan de rattrapage scolaire attendu mardi

C'est mardi que le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, doit présenter son plan de rattrapage pour les jours de classes perdus pendant la grève.

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Mais déjà, il annonce le report d'examens ministériels à la fin du mois de janvier et au début de février.

C’est un premier changement pour les élèves qui, dès la semaine prochaine, n'auront d'autres choix que de s'adapter.

Les épreuves du ministère de l'Éducation prévues au mois de janvier seront en effet reportées à la fin du mois ou en février pour les élèves du primaire et du secondaire.

«Nos jeunes ne doivent pas être pénalisés et doivent avoir les mêmes chances partout au Québec. C'est pour favoriser leur réussite, notre objectif premier, que nous choisissons de reporter les épreuves ministérielles», a expliqué par voie de communiqué le ministre.

Dates importantes

Les élèves de 5e secondaire verront leurs examens de français et d'anglais être repoussés au 22 et 29 janvier. 

Les élèves de secondaires quatre feront quant à eux leurs examens d’histoire et de mathématique les 5 et 8 février.

Des familles attendent avec impatience le plan de rattrapage qui doit être livré mardi.

«C'est cool d'être en vacances, mais si on ne retourne pas à l'école on peut redoubler notre année», a mentionné une jeune fille.

«La semaine de la relâche, il y a beaucoup de parents qui vont être en vacance et ça risque de poser problème», s’est pour sa part inquiété un homme.

«Je crois que ça va bien aller. Les jeunes ont l'habitude avec la COVID de travailler plus fort», a dit un autre.

Des mesures pour aider les jeunes

Ce sont environ 368 000 élèves de partout dans la province qui fréquentent une école affiliée à la FAE.

Ces derniers ont manqué 24 jours d'école.

Un psychologue estime qu'il faudrait, entre autres, améliorer le programme de tutorat.

«Il faudrait bonifier ce plan-là, parce que d'intervenir sur mesure avec des jeunes qui ont développé plus de retard à cause de la situation qu'on vit, c'est une intervention qui est très pertinente. Et à la fin de la semaine prochaine, toute direction d'école devrait communiquer directement avec des jeunes du secondaire qui ne sont pas revenus», a détaillé le psychologue Égide Royer.

Un enseignant au secondaire demande que le gouvernement fasse preuve de flexibilité.

«L'aide qui va être apportée et le rattrapage n'ont pas à être les mêmes pour tous. Ce n'est pas tous les élèves qui auront besoin de tutorat. Pour certains ça va très bien aller», a rappelé Sylvain Duclos, enseignant de mathématiques au secondaire dans Chaudière-Appalaches

Des comités de parents se disent satisfaits du processus.

«Le fait qu'on est allé chercher l'opinion de tout le monde qui est impliqué, dont les parents, c'est satisfaisant. Ça veut dire que tout sera considéré», a mentionné Sylvain Martel, du Regroupement des comités de parents autonomes du Québec.

Pour tous les détails, écoutez le reportage dans la vidéo au début de l’article.