Le palais de Buckingham veut embaucher un assistant en communication, mais le salaire n'est guère intéressant
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Qui sera concerné par l’annonce du palais de Buckingham qui recherche un assistant de communication à temps plein?
Ce n’est certainement pas le salaire (25 000 livres par an, soit 42 788 dollars canadiens), pas plus que les quelques avantages liés officiellement au poste (25 jours de congés annuels, un régime de retraite et une réduction de 20% dans les boutiques de la Royal Collection Trust à travers l'Angleterre) qui risquent de provoquer des listes d’attente pour postuler.
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Un salaire faible en regard du coût de la vie à Londres où il est difficile de trouver une chambre décente à moins de 1 000 livres sterling par mois (oui, en colocation) dans un quartier plus ou moins central et dans un pays où l'inflation avait augmenté de 11% en octobre dernier et qui baisse à peine depuis.
Tout cela ne met pas à l’abri des tentations du métier qu’une grande proximité avec les événements liés à la cour d’Angleterre ne manque de générer. Surtout dans un pays qui a fait du scoop à la famille royale un sport national.
En effet, les responsabilités attenantes à la fonction consistent à promouvoir «le travail, le rôle, la pertinence et la valeur de la famille royale auprès d'un public mondial».
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«La réaction à notre travail est toujours très médiatisée, c'est pourquoi la réputation et l'impact seront au cœur de tout ce que vous ferez, précise le descriptif du poste. Que ce soit lors d'une visite d'État, d'un événement cérémonial ou d'un engagement royal, vous vous assurerez que nos communications suscitent toujours l'intérêt et touchent un large public.»
Le timing de l’annonce correspond à celui des problèmes de communication du palais, liés à la santé du roi Charles III, atteint d’un cancer dont le public ne sait rien, et des cafouillages autour de la maladie non spécifiée de la princesse Catherine, qui met le pays en alerte rouge au niveau des ragots, rumeurs et autres délires complotistes.
Un poste qui n’est pas de tout repos, donc!
